(Le monde entier a les yeux rivés sur Missérété)
Quelques jours après les plaintes du professeur Joël Aïvo sur son calvaire carcéral comme s’il était un grand braqueur ou criminel de guerre, c’est le tour de la candidate du parti LD, ancienne ministre de la Justice, de faire les frais du summum de la barbarie pénitentiaire.
L’administration de Missérété certainement sur consigne, a sorti toutes les femmes qui partageaient la cellule de madame Madougou. Du coup, elle est seule dans sa cellule et donc il n’y aura plus de témoin si on nous disait que dépitée de sa vie carcérale, elle s’est suicidée. Ou qu’une simple attaque cardiaque lui aura été fatale.
Mais quand on sait que l’adepte du Prophète Mahomet (Paix et bénédictions sur lui) sait que le suicide n’est pas toléré dans la foi musulmane, celle qui a reçu la bonne nouvelle de son innocence des Nations Unies à travers le GTDA, est forte et trop confiante pour se laisser au suicide. Elle passe d’ailleurs son temps à opiner sur les valeurs attendues d’un régime qui se veut démocratique. Autrement dit, quelqu’un comme Réckya Madougou s’est déjà trouvé une raison à son sort pour se laisser déprimée au point d’envisager un suicide. Donc, que personne ne prépare un assassinat déguisé de la candidate du parti LD. Il en serait de même pour tout complot visant à justifier un éventuel assassinat par une attaque cardiaque. La deuxième distraction de l’ancienne garde des Sceaux après la rédaction, est le sport.
C’est vrai que sur le certificat de décès de feu Thomas Sankara, il serait décédé de mort naturelle. Et que la dame tuée à Cadjèhoun, Prudence Amoussou, lors des événements de 2019, du palu par le politique. Il faut donc que le peuple libre et les responsables du parti LD redoublent de vigilance pour s’inscrire dans la prévention. Sortir toutes les autres codétenues de la candidate est trop suspect à quelques jours où le régime de la Rupture devrait dévoiler sa position sur l’ultimatum des Nations Unies qui exigent la libération immédiate de celle que la justice béninoise a condamnée à 20 ans sans preuve pour reprendre les conclusions des experts des Nations Unies sur la détention arbitraire.
Car il est bien possible que certains qui en veulent au président Talon agissent sans sa bénédiction pour lui faire porter un crime qui va précipiter son départ de la Marina pour une destination très sombre.
Espérons que les canaux qui informent le président lui disent ce qui se trame présentement à Missérété. Il vaut mieux prévenir que guérir.
Aboubakar TAKOU
