Parakou 3ème ville à statut particulier du Bénin. Dans cette ville, on assiste depuis un certain moment à des cas fréquents d’insécurité dans certains de ces quartiers.
Ce phénomène est dû à l’obscurité dans laquelle végète ces quartiers à la tombée de la nuit par faute de lampadaires.
En effet, plusieurs lampadaires solaires et électriques sont implantés dans la ville, mais malheureusement les quartiers tels que Banikanni 3, Banikanni-Bamora, Arafat et certaines parties de Okedama en manquent et d’autres ne sont pas fonctionnels. Ce qui met les populations dans de grandes difficultés.
Jusqu’à preuve du contraire, la majorité des taximens à partir de 19h ou 20h refusent de s’aventurer dans ces quartiers au risque de se faire arracher leurs motos. Même certaines personnes ne se sentent pas rassurer quand ils sortent pour aller acheter parce qu’elles peuvent se faire arracher leur argent ou leur téléphone à tout moment. Nawal Achamou, un résident du quartier en parle, « la nuit tombée, les brigands ou récidivistes tapis dans l’ombre, se munissent d’armes blanches et agressent les jeunes qui empruntent ces rues ». « Par exemple, il y a quelques mois de cela, un ami a été violenté dans la zone du marché Tchakatibam. Les voleurs l’ont dépouillé de tout pratiquement. Tout ceci parce qu’ils l’on surprit. Plusieurs d’autres cas d’agressions m’ont été rapporté », ajoute-t-il.
Le manque ou le dysfonctionnement des lampadaires dans ces zones demeure un énorme handicap pour les populations. « Je vis à Bamora mais je n’ai pas été victime de vol ou de braquage mais je sais qu’il est dangereux de sortir la nuit à partir de 21h puisque le quartier est sombre », nous révèle Victoire Manedji. La ville est peut-être éclairée mais elle n’en reste pas moins dangereuse à certains endroits.
Il est donc préférable que les autorités à divers niveaux jouent leur rôle afin que ces zones soient éclairées pour le grand bonheur de la population.
Marcelle Awe (Stg)
