Très loin du dossier qui l’oppose à Salifou Ouédraogo au Bénin, l’interpellation de dame Mamou Doukouré, Pdg de Douk oil par la brigade de recherches de la gendarmerie nationale du Burkina Faso n’est que du pipo. De l’eau versée sur le dos du canard, car, une fois encore, la femme d’affaires n’a rien à se reprocher dans ce différend qui l’oppose cette fois-ci au sieur Mamady Ouédraogo et non Salifou.
En effet, c’est pour bénéficier du carnet d’adresses bien riche parce que fondé sur la confiance, de la patronne de Douk oil, que Mamady Ouédraogo l’a sollicitée pour l’aider à avoir de l’engrais auprès de la société ivoirienne qu’elle représente dans cette zone.
Et comme c’est juste pour prêter main forte à un compatriote, dame Mamou Doukouré n’a même pas cherché à gagner un seul franc de cette transaction.
Son compte a servi de passerelle pour faire passer les 1.931.000.000 de francs Cfa de SDMD de Mamady Ouédraogo à WAFCI SA du sieur Koné. Mais entre-temps, des contraintes individuelles majeures liées à l’indisponibilité de la matière première et de pièces de rechange se sont posées à l’industrie de fabrication desdits engrais. Bien entendu après que la société a livré à SDMD 403 tonnes de la livraison totale équivalente aux deux milliards environ. Dans une correspondance adressée à SDMD avec Douk oil comme ampliataire, les responsables de l’industrie ivoirienne ont promis au client de lui livrer le reste de sa commande au plus tard fin mars 2023. Ils ont dans le même courrier notifié à SDMD avoir encaissé la totalité des 1.931.000.000 de francs Cfa de la patronne de Douk oil.
Cependant, Mamady Ouédraogo n’a pas attendu ce délai avant d’aller retirer ses sacs destinés à l’ensachage du reste de sa commande. Puis, il porte plainte contre sa bienfaitrice. Déférant à la convocation de la brigade, dame Mamou Doukouré a amené toutes les preuves de sa bonne foi et l’attestation de réception des sous par l’industrie ivoirienne dont elle a l’agrément de représentation. Beaucoup de preuves qui innocentent la pauvre et prouvent sa bonne foi d’aider son compatriote. Et c’est malheureusement ce dénouement qui a donné lieu à de mauvaises interprétations pour lesquelles aussi bien la patronne de Douk oil que les responsables de la gendarmerie nationale du Burkina comptent saisir la justice contre les auteurs de la mauvaise interprétation visant à salir l’image de cette femme d’affaires à l’international.
Affaire à suivre !
Aboubakar TAKOU
