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Politique Takou

Autosuffisance alimentaire et révélation du Bénin : ET SI TALON NOMMAIT KOOVI OU TOKO À L’AGRICULTURE ?

(Le cartésien et scolastique Dossouhoui ne fait pas le poids)

Le président Patrice Talon est minutieux dans son travail. Il est tellement amoureux de Descartes qu’il fonde tout sur l’intellectualisme sans jamais intégrer l’autre côté du génie qui est un grain de folie. Il faut parfois recourir à des rêveurs sérieux et instruits pour régler certaines équations difficiles.

Avec les dernières tensions suscitées par la crise du coton, du cajou et du soja, caractérisée par la perte de confiance des producteurs en l’État, rien n’est plus beau qu’un signal fort de l’Exécutif. Il faut que le président Talon casse certains codes pour réussir le défrichage des terres pour des résultats dignes des ambitions de l’écurie Rupture.

Pour cela, le président devra-t-il compter avec de nouveaux experts bien habitués à la terre, aux problèmes des producteurs que les théoriciens des bureaux qui n’ont de génie que l’agriculture en 3D dans les bureaux climatisés des ministères ?

Dans ce registre, on peut citer le propagandiste du Bénin révélé dans l’assiette, Bertin Koovi dont les prouesses dans les activités agricoles ici au Bénin comme dans certains pays de la sous-région, ne sont plus à démontrer. Qui de mieux qu’un tel homme dont la fidélité à l’esprit Talon n’est plus à monnayer, peut mieux réussir cette mission capitale de renouer le pont entre l’État et le monde agricole pour les nobles ambitions de la Rupture ?

Et si le chef de l’État a des arguments pour l’écarter de ce job qui lui irait comme la main dans un gant, c’est le nom de l’actuel député du Bloc républicain (Br) de la 8ème circonscription électorale, Charles Toko, qui viendrait. L’ancienne réussite du monde des médias a jeté depuis plus d’une décennie son écritoire pour la houe dans une ferme qui porte aujourd’hui les espoirs de la formation pointue des producteurs du temps.

À son actif comme si la ferme ne suffisait pas à elle seule pour être un temple du savoir, l’ancien maire de la commune de Parakou a récemment doté le Septentrion d’une école polyvalente pour le développement des recettes agraires. Ce qui fait de lui aujourd’hui, un des atouts principaux de l’écurie Rupture à la hauteur des ambitions du chef de projet de la révélation du Bénin.

On dit souvent que tout ce que touche le président Talon, devient de l’or. Imaginez qu’il touche à un de ces diamants bruts du secteur agricole.

Aboubakar TAKOU

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