Le président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), Samuel Eto’o, a été suspendu pour une durée de six mois par la Commission de Discipline de la FIFA. Cette sanction a été prononcée en raison de violations des articles 13 et 14 du Code Disciplinaire de la FIFA, qui portent sur les comportements offensants, la violation des principes de fair-play ainsi que l’incorrection envers les joueurs. En réaction à la sanction de la commission de discipline, Samuel Eto’o déclare ne pas être le premier à recevoir un carton rouge pour un match de football d’un autre type. Il a mentionné que les joueuses de l’équipe féminine ont subi une injustice et ont perdu le match. Il s’est dit prêt à assumer la suspension de 6 mois et à supporter la honte de l’arbitre tout en affirmant que mourir pour le Cameroun serait pour lui, une fierté. Samuel Eto’o demande aux critiques de ne pas mal interpréter cette décision de la FIFA et considère que le fait que la FIFA ait reconsidéré le match et qu’elle ait compris qu’il n’a pas accepté l’arbitrage est déjà une victoire pour l’Afrique. En faisant référence à la coupe du monde de 1990 en Italie, il estime qu’il est temps que ces situations cessent et que l’Afrique ne doit pas être considérée comme simple spectatrice.
Jean De Dieu TRINNOU
Les propos de Samuel Eto’o
« Je ne suis pas le premier à prendre le carton rouge pour un match de football d’un autre genre. Nos lionnes ont subi et ont perdu le match s’il faut que j’essuie la honte de l’arbitre à travers cette suspension de 6 mois j’accepte volontiers. J’ai toujours dit que mourir pour le Cameroun serait une gloire pour moi. Que les hiboux ne prennent pas mal ce carton rouge de la FIFA. Le Cameroun en particulier et l’Afrique en général restent debout !Dieu merci s’ils ont revu le match et ont compris que le plus grand footballeur d’Afrique n’a pas accepté l’arbitrage c’est aussi une victoire pour l’Afrique. Prochainement ils prêteront attention !Nous nous souvenons de ce qui s’était passé en 90 en Italie. Il est temps que ça s’arrête nous ne sommes pas des accompagnateurs ! »
