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Société

XIXᵉ Sommet de la Francophonie en France : Les crises au cœur des débats

Accompagné d’une forte délégation, le président de la République du Bénin, Patrice TALON, a participé au XIXᵉ Sommet de la Francophonie qui s’est tenu à Villers-Cotterêts (France) au sein de la Cité internationale de la langue française du 4 au 5 octobre 2024. Lors de cette rencontre, les Chefs d’État et de gouvernement des pays francophones ont abordé les questions relatives à la crise au Liban, en Haïti ainsi que les tensions entre la RDC et le Rwanda.

La cérémonie d’ouverture s’est articulée autour du thème « Créer, innover, entreprendre en français ». Au cours de la deuxième journée du sommet, les discussions ont porté sur les candidatures de nouveaux membres à l’OIF, notamment le Ghana, le Kosovo, la Serbie et Chypre. Ils ont également abordé la crise actuelle au Proche-Orient. Le Ministre de l’Information du Liban, Ziad MAKARY, a souligné lors de cette réunion que son pays compte sur le soutien des pays francophones, en particulier la France, pour défendre les intérêts du Liban face aux attaques d’Israël. Hormis l’adhésion des nouveaux membres, l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) compte actuellement 88 États membres qui partagent l’objectif commun qui est de promouvoir la langue française à l’échelle mondiale, a souligné sa Secrétaire Générale.En marge du sommet, le Bénin a également pris part au premier salon des innovations en français FrancoTech qui s’est déroulé à Station F, à Paris. Cet événement vise à réunir les acteurs dynamiques de la francophonie pour promouvoir et consolider la position du français en tant que langue des affaires et de l’innovation.

Lors de ce salon, le Ministre des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi BAKARI a exposé les avancées du Bénin dans plusieurs domaines de l’innovation. Au cours des échanges, il a confié que « … Nous sommes dans un monde où il y a énormément de challenges de développement et c’est à cela que nous, au Bénin, nous nous attelons, en essayant de mettre en place un écosystème, pas seulement pour être dans ce mouvement technologique de start-ups, mais parce qu’on veut soutenir des entreprises de start-ups qui permettent de régler des problèmes du quotidien ».Il faut souligner qu’une délégation béninoise dirigée par le ministre de l’Économie et des Finances, Romuald WADAGNI a visité les stands des exposants du Bénin lors de la séance d’échanges au salon FrancoTech, marquant ainsi la fin de cette rencontre.

Jean De Dieu TRINNOU

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