
APRES UNE PAUSE POLITIQUE: Gbadamassi démonte les intoxications de l'opposition

APRES UNE PAUSE POLITIQUE: Gbadamassi démonte les intoxications de l’opposition
À l’occasion du 65e anniversaire de l’indépendance du Bénin, marqué par un dernier défilé militaire sous la présidence de Patrice Talon, le ministre conseiller à la Défense et à la Sécurité, Rachid Gbadamassi, a accordé une interview musclée à la presse. De retour après une période d’absence pour raisons de santé, l’homme fort du régime s’est montré incisif, assumant pleinement sa ligne politique et réglant ses comptes avec une opposition qu’il accuse de manipulations et de contre-vérités.
Pour Rachid Gbadamassi, l’édition 2025 de la fête de l’indépendance est l’illustration parfaite des réformes engagées par le président Patrice Talon, notamment dans les secteurs de la défense et de la sécurité. Il salue « la haute qualité du défilé militaire et paramilitaire », le qualifiant de plus « digeste » et « digne », et y voit une fierté nationale renouvelée depuis 2016, grâce à une gouvernance rigoureuse. « C’est maintenant que la vraie fierté habite les Béninois. Elle vient du plus profond de notre âme. » Dit-il
Revenant sur la demande de pardon du président Talon formulée lors de son discours du 1er août, Gbadamassi dénonce une manipulation volontaire de l’opposition. Il appelle l’opposition à éviter la confusion.
Il précise que le président a bien dit lorsqu’il a rencontré les membres du parti les Démocrates que « parfois, le pardon peut être une faute », et non « le pardon est une faute », comme avancé par ses détracteurs. Il accuse l’opposition de détourner les propos à des fins partisanes, ajoutant que la demande de pardon du 1er aout est un acte de foi, un geste d’humilité sans enjeu politique.
« Ce pardon est une manifestation agissante de son rapport à Dieu. Il n’attend rien en retour. Ceux qui en font un débat politique s’enlisent dans l’ignorance et la confusion. »
Interpellé sur les critiques concernant la disposition controversée des 20 % de suffrages valablement exprimés dans chaque circonscription, Gbadamassi accuse l’opposition, notamment le Parti Les Démocrates, de chercher à provoquer un blocage institutionnel.
Il rappelle que l’article 114 de la Constitution confère à la Cour constitutionnelle le rôle de régulateur des institutions, y compris en cas de crise électorale. Il critique sévèrement le député Nourénou Atchadé, l’accusant de méconnaissance du droit constitutionnel.
« Même lorsqu’on vient en politique en tant que vendeur de bois, il faut un minimum de culture juridique. Ce que dit le député traduit un vide sidéral en matière de droit. »
Rachid Gbadamassi assume ses prises de position et réaffirme sa maîtrise de la communication politique. Il se présente comme l’un des derniers routiers du système, décidé à « déconstruire le mensonge » et à éclairer le débat politique avec des arguments fondés.
À travers cette interview, Gbadamassi réaffirme sa loyauté envers le président Talon, défend fermement les réformes de la Rupture, et assène des vérités crues à une opposition qu’il juge désorganisée et mal préparée aux échéances électorales à venir. Dans un contexte politique tendu à l’approche de 2026, son message est clair : la loi ne pliera pas sous les pressions, et la République tiendra bon.
AK


