Cadre de concertation mis en place par les partis d’opposition : L’analyse critique de Richard Boni OUOROU

Dans une tribune décryptant du Cadre de concertation mis en place par les partis d’opposition, le politologue Richard Boni OUOROU a dit qu’il ne s’opposait pas de façon générale à ce cadre. Toutefois, il explique que dans des conditions idéales, il soutiendrait un mécanisme de discussion et de débat aboutissant à un projet de société unifié offrant une alternative réelle à celui du gouvernement en place.
Il désapprouve le Cadre de concertation qu’il perçoit comme motivé par des considérations politiques. Selon lui, ses désaccords sont fondés à la fois sur des raisons idéologiques et sur sa position politique historique dans les débats publics du pays. Il s’oppose en raison de précédents politiques et de divergences de vision politique. « Je désapprouve le Cadre de concertation tel que je le perçois dans ses intentions purement politiciennes. Je suis contre pour des raisons idéologiques… », Déclare-t-il.
Pour lui, ce cadre de concertation « ne saurait être un événement politique offrant une tribune aux politiques pour des discours, peut-être pertinents, sans intérêt pour le bien-être des populations. Le Cadre de concertation ne saurait également être le réceptacle de débats sur le système électoral. Il m’apparaît judicieux d’évoquer un fait : aucun président de l’ère démocratique n’a été élu avec un système électoral qu’il a lui-même élaboré… » Une remarque que le politologue tire dans l’analyse de la politique béninoise depuis l’ère du renouveau démocratique.
Lire ci-dessous l’intégralité de son décryptage.