Conseiller BR démissionnaire pour LD en vue des municipales de 2026 : VOYAGE DANS LA TÊTE DE MAHAMADOU ATIKOU

(Il est depuis à 180/110 de tension)

Si vous cherchez le conseiller Mahamadou ILALOU ATIKOU de Kétou ces derniers temps, sachez qu’il n’est peut-être plus tout à fait dans le pays… mais plutôt dans les hautes sphères de la tension artérielle. Du haut de ses 180/110, notre socio-anthropologue préféré est en pleine tourmente intérieure, dévoré par des questions qui hantent ses nuits blanches.

Il faut dire que le destin lui a réservé une petite ironie : après avoir quitté le Bloc Républicain en grande pompe pour rejoindre Les Démocrates en février dernier, le voilà qui découvre que son nouveau parti ne pourra même pas participer aux municipales de 2026. Motif : dossier incomplet évoqué par la Céna. Un aspect auquel il n’a sans doute pas pensé au moment de sa célèbre « Déclaration » solennelle d’adhésion.

Que peut-il bien se passer dans la tête de notre conseiller en ce moment ? C’est un véritable tribunal intérieur.

· « Et si j’avais été plus patient ? » Cette pensée revient comme un leitmotiv. Avait-il vraiment épuisé toutes les voies de la réforme au sein du BR ? Sa démission était-elle un acte de courage ou une fuite en avant dictée par l’impatience ?

· « Ai-je seulement vérifié la solidité administrative de ce nouveau navire avant de sauter du bord ? » La honte le submerge à l’idée d’avoir misé son avenir politique sur une structure dont il n’a pas vérifié les fondations. A-t-il été aveuglé par les promesses et les discours ?

· « Que pensent-ils de moi, maintenant, mes anciens collègues ? » Il imagine les sourires en coin, les « on te l’avait bien dit » à peine voilés. Son départ spectaculaire se transforme en un cas d’école de ce qu’il ne faut pas faire.

· « Pour qui vais-je travailler désormais ? » La question est cruelle. Son ambition légitime, de se représenter en 2026 se heurte à un mur. Doit-il rentrer la queue entre les jambes ? Tenter une candidature solitaire et improbable ? La perspective d’être un conseiller sans camp, sans influence, est un cauchemar.

· « Mon analyse politique était-elle à ce point erronée ? » Lui, le socio-anthropologue, l’expert des dynamiques sociales, a-t-il commis la plus grossière des erreurs de jugement ? Cette remise en question est peut-être la plus douloureuse pour son amour-propre.

Nous n’avons pas osé ausculter son cœur – déjà bien malmené – mais son front plissé et ses insomnies en disent long. Lui qui brisait allègrement les codes en critiquant son propre camp, le voilà qui serait en train de briser maintenant les records tensionnels. Passer de 159/99 (hypertension légère) à 180/110 (hypertension sévère) en quelques mois, c’est un parcours politique qui n’a rien à envier à un thriller médical.

Aujourd’hui, une question taraude les observateurs : Atikou est-il toujours au Bénin ? Ou erre-t-il entre les couloirs de la déception et les salles d’attente des cardiologues ? Une chose est sûre : son cas devrait être étudié dans les facultés de science politique. Sous la rubrique « Comment bien choisir son parti… ou pas ».

En attendant, nous lui souhaitons de vite se remettre de ses émotions. Et surtout, une bonne lecture des dossiers administratifs – et une écoute plus attentive de sa petite voix intérieure – la prochaine fois.