
Ensemble contre les VBG à Parakou : Le campus réaffirme sa tolérance zéro face aux violences numériques

Ensemble contre les VBG à Parakou : Le campus réaffirme sa tolérance zéro face aux violences numériques
Le campus universitaire de Parakou a été le théâtre d’une mobilisation importante ce mardi 2 décembre 2025. Étudiants, enseignants et partenaires institutionnels se sont réunis pour une marche dans le cadre de la Quinzaine nationale de lutte contre les Violences Basées sur le Genre (VBG), mettant en avant un enjeu crucial : « Les adolescents et les jeunes face aux VBG facilitées par la technologie ».
Le Centre des Œuvres Universitaires et Sociales de Parakou (COUS-P), en partenariat avec l’UNFPA, a réaffirmé son engagement à renforcer les dispositifs d’écoute, d’alerte et d’accompagnement des victimes. Le Premier Vice-recteur, Pr Thierry Adoukonou, a rappelé que la lutte contre les VBG, sur le campus comme en ligne, est une responsabilité collective. Le Directeur du COUS-P, Abdou-Raouf Sidi, a insisté sur l’importance de cette initiative.

À l’ère des réseaux sociaux, des messageries instantanées et des plateformes numériques, les violences prennent des formes nouvelles : harcèlement en ligne, diffusion non consentie d’images, intimidations et manipulations. Pierre Togbé de l’UNFPA a salué l’action du campus pour sensibiliser et protéger les jeunes.
Tout au long du parcours, slogans et messages de prévention ont rythmé la marche. Pour les étudiants, cette initiative a été l’occasion de comprendre que la violence peut naître d’un simple clic mais que la vigilance et la protection aussi.

Après la marche, un panel de réflexion a permis d’approfondir la discussion sur les mécanismes de prévention et la participation active des jeunes dans la lutte contre les VBG, notamment dans le milieu numérique. Les échanges ont mis en lumière l’importance de l’éducation, de la sensibilisation et de la solidarité pour construire un campus sûr et respectueux.
Cette journée a donc porté un message clair : tolérance zéro face aux violences basées sur le genre, qu’elles soient physiques ou numériques. À Parakou, la jeunesse affirme sa volonté de bâtir un campus plus sûr, plus équitable et résolument sans VBG.
Fallone CHABI-BONI


