Incarcération de certains leaders pour leur pagaille contre la République : LE JUGEMENT SANS APPEL DU PEUPLE

Akkilou YACOUBOU
26 décembre 2025

Le Béninois Libéré
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Incarcération de certains leaders pour leur pagaille contre la République : LE JUGEMENT SANS APPEL DU PEUPLE

(Les Béninois optent pour des leaders corrects)

À l’interpellation du général Louis-Philippe Houndégnon, ses proches s’attendaient à un déluge. Le régime de la Rupture allait vaciller. On ne s’attaque pas à un général, en l’occurrence l’ex-patron de la police nationale. Mais la réalité a été toute autre. Au contraire, certains ne se sont même pas cachés pour crier qu’il en faisait trop contre la République et son chef.

Aujourd’hui, le grand général Louis-Philippe Houndégnon veut rentrer chez lui en toute discrétion, même s’il faut, pour cela, une grâce présidentielle exceptionnelle.

On en était là quand interviennent les cas de Steve Amoussou alias frère Hounvi et Hugues Comlan Sossoukpè. Là encore, même pas une seule mouche galbée n’a remué les ailes.

Entre-temps, le plus grand requin des eaux politiques du Bénin, Olivier Boko, est passé à la trappe sans bruit.

Ces événements auraient pu donner l’alerte sur la nouvelle conscience des Béninois. Ils ont choisi le développement bien loin de la pagaille.

Mais Candide Azannaï et ses hommes n’ont pas réalisé que la pagaille est terminée et le pays bien géré. Alors qu’un coup d’État a mordu la poussière, le 7 décembre dernier, et le premier responsable du pays a promis à son peuple que les commanditaires, acteurs et complices vont payer de leur liberté cette bêtise, Azannaï ouvre la bouche pendant que tout concorde en son implication dans le projet. Il est interpellé puis jeté en prison. Même le fils de l’ancien président Boni Yayi a frôlé de justesse la prison. À son interpellation, ses partisans ont eu droit à un communiqué très frugal du parti Les Démocrates (LD). Puis rien. Sauf quelques appels du président Boni Yayi à l’endroit des autorités du pays.

D’aucuns disent même que lui-même s’est d’abord exilé du pays pour voir clair dans cette affaire de coup d’État manqué.

On en était là encore quand, fier de son immunité parlementaire, le député Sounon Bouké s’est agité dans cette affaire sans porter de gants. Aussitôt, il a été frappé par la notion du flagrant délit. Il rejoint ses amis en prison en attendant son procès. Mais sa plus grosse déception (il se serait confié à ses parents) c’est la réaction de la Cour impériale de Nikki qui l’a tué. L’empereur ne veut pas de bêtises dans son pays. Il soutient le chef de l’Exécutif béninois et demande même qu’il frappe plus fort pour donner la bonne leçon.

Si toutes ces réalités ne suffisent pas à certains pour comprendre que les temps ont changé et que les Béninois ont mûri au point de ne plus se laisser manipuler par des gens souvent moins intelligents qu’eux, ils n’ont qu’à continuer. Il paraît qu’une nouvelle prison est en phase d’être érigée. Il y aura suffisamment de places pour les pagailleurs.

Les Béninois ne veulent plus se laisser guider par des gens qui ont horreur de la vertu. Les Béninois sont aujourd’hui jaloux de leur développement. Ils ne veulent plus reculer.

Aboubakar TAKOU

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