Le Bénin, moteur de sa croissance : Bilan remarquable du Ministère de l’Économie et des Finances (2016-2023)

Depuis 2016, le Ministère de l’Économie et des Finances du Bénin mène une transformation ambitieuse qui place le pays en tête des réussites économiques en Afrique francophone. Par une mobilisation sans précédent des ressources internes, une gestion rigoureuse de la dette, et une politique sociale renforcée, le Bénin consolide sa souveraineté financière et ouvre la voie à une croissance inclusive et durable. Ce bilan met en lumière les avancées majeures qui font aujourd’hui du Bénin un modèle d’exemplarité et d’innovation économique sur le continent.

Mobilisation accrue des ressources nationales
Les recettes fiscales ont plus que doublé, passant de 746 à plus de 1700 milliards FCFA sans augmenter les taux d’imposition. Cette performance découle d’une réforme fiscale ambitieuse, avec un nouveau Code Général des Impôts et la suppression d’une vingtaine de taxes. La modernisation du système fiscal, notamment via la télédéclaration et le télépaiement, a permis de faire passer le nombre d’entreprises contributrices de 2979 à 8655. L’objectif est d’augmenter l’autofinancement de l’État de 59 % en 2023 à 75 % en 2026.

Renforcement de la crédibilité sur les marchés internationaux
Depuis 2019, le Bénin bénéficie d’une notation souveraine des principales agences, avec une récente revalorisation de Standard & Poor’s à BB. Cette amélioration ouvre un accès complet aux marchés financiers mondiaux.
Parallèlement, le gouvernement a résorbé les arriérés de dettes nationales, réduisant les délais de paiement à 30 jours pour les entreprises locales.

Gestion maîtrisée de la dette publique
Le pays, désormais classé pays à revenu intermédiaire, maintient une dette publique à environ 50% du PIB, bien en dessous du seuil régional de 70 %. Cinq eurobonds ont été émis pour 1754 milliards FCFA, permettant de refinancer les dettes coûteuses et financer des projets de développement. Le Bénin ne contracte plus de dette pour financer ses dépenses courantes, mais uniquement pour des investissements à impact social.

Les dépenses sociales ont été multipliées par cinq, passant de 177 à près de 900 milliards FCFA, soit plus de 40 % du budget national. Ces investissements soutiennent des programmes essentiels : cantines scolaires, gratuité des soins et de la scolarisation des filles, microcrédit, assurance santé universelle et promotion de l’emploi des jeunes.

Transparence et rigueur budgétaire exemplaires

Le Bénin a gravi les échelons pour devenir le pays francophone le plus transparent en matière budgétaire, avec un budget accessible et vulgarisé en huit langues nationales. L’objectif est de renforcer cette transparence au niveau local en impliquant davantage la société civile et le secteur privé.

Fallone CHABI-BONI