Le Roi d'Adja-Ouèrè et le Patriarche Fagbohoun : Deux gardiens de la paix bénissent la campagne de Vlavonou
En ce dimanche de campagne électorale, la démarche de Louis Gbèhounou Vlavonou, candidat de l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), a dépassé le simple exercice de prospection. Elle s’est transformée en une quête d’onction auprès de deux figures incontournables de l’arrondissement d’Adja-Ouèrè : le roi, autorité spirituelle et traditionnelle, et le patriarche Séfou Ladékpo Fagbohoun, notable influent et sage. Deux personnalités distinctes, mais unanimes dans leur appel à la paix.
Le Roi d’Adja-Ouèrè : L’arbitre spirituel et le gardien des traditions
La visite au palais royal avait une portée hautement symbolique. Plus qu’une courtoisie protocolaire, c’était une démarche de reconnaissance de l’autorité traditionnelle. Le roi d’Adja-Ouèrè a endossé son rôle de sage et de protecteur, élevant les débats au-dessus de la mêlée électorale. Ses prières pour le Bénin, ébranlé par la récente tentative de coup d’État, et pour le président Patrice Talon, l’ont positionné en garant de la stabilité nationale. Son soutien explicite à Louis Gbèhounou Vlavonou, notamment pour son rôle dans le vote de la loi sur les chefferies traditionnelles, révèle une relation de respect mutuel entre le pouvoir législatif et l’institution royale. Le monarque apparaît ainsi comme un pont entre le passé, les ancêtres invoqués, et le présent politique, qu’il souhaite apaisé.
Le Patriarche Séfou Ladékpo Fagbohoun : Le conseiller éclairé et le témoin d’un parcours
Si l’atmosphère au domicile du patriarche Fagbohoun était « bon enfant », la substance des échanges était stratégique. Le patriarche incarne ici la figure du conseiller avisé et du relais d’information de premier ordre. C’est vers lui que le candidat est venu confirmer et expliciter les consignes de Parakou sur le déroulement « bon enfant » de la campagne au sein de la mouvance présidentielle. Cette visite montre que Séfou Ladékpo Fagbohoun est perçu comme un canal crédible pour diffuser le message d’apaisement voulu par le chef de l’État. Au-delà de la politique, l’évocation d’un « long et beau parcours » partagé avec Vlavonou souligne un lien personnel fort, fait de respect et de mémoire commune. Le don du livre sur le parcours du candidat scelle cette relation, mêlant estime personnelle et reconnaissance publique.
Deux piliers pour une campagne
Ces deux rencontres, bien que de nature différente, démontrent une stratégie de campagne qui s’appuie sur les piliers sociaux de la communauté. D’un côté, la légitimité spirituelle et traditionnelle incarnée par le roi. De l’autre, l’influence sociale et le rôle de sage conseiller du patriarche. En s’assurant de leur bénédiction et en partageant avec eux les directives de paix, Louis Gbèhounou Vlavonou ne cherche pas seulement des soutiens ; il tente d’ancrer sa campagne dans une dynamique locale de stabilité et de respect, faisant de ces notabilités les garants d’un processus électoral serein dans la 21e circonscription.