
Manipulation spirituelle : le ministre-conseiller Jacques Ayadji victime de harcèlement sous prétexte d'un festival religieux

Manipulation spirituelle : le ministre-conseiller Jacques Ayadji victime de harcèlement sous prétexte d’un festival religieux
Des faits pour le moins troublants émergent actuellement, mettant en lumière une affaire de harcèlement moral et de tentative présumée d’extorsion impliquant un individu se présentant comme un « homme de Dieu » et visant le ministre-conseiller Jacques Ayadji. Ce qui semblait initialement être une simple demande de soutien pour un événement religieux s’est rapidement transformé en une manœuvre douteuse, aux allures de supercherie bien orchestrée.
Depuis plusieurs semaines, un individu que nous appellerons G. pour l’instant aurait mené une campagne persistante et indécente de harcèlement envers le ministre-conseiller. Le prétexte ? Une supposée implication de Jacques Ayadji dans un événement intitulé Festival Gospel, organisé à Dassa-Zoumè les 28 et 29 juin derniers.
Selon les informations recueillies, le nom du ministre-conseiller Ayadji aurait été utilisé sans son accord ni son consentement en tant que « parrain » de ce festival. Une usurpation manifeste de l’image d’un haut fonctionnaire de l’État à des fins personnelles, sans doute financières. Mais les faits ne s’arrêtent pas là : malgré la tenue et la fin supposée de l’événement, le sieur G. aurait continué à bombarder le ministre de messages pour réclamer des paiements liés à des frais de podium et de sonorisation.
Ce comportement s’apparente de plus en plus à une tentative d’extorsion, selon certains observateurs, qui dénoncent une « mystification » indigne d’un homme qui se présente comme serviteur de Dieu. Il s’agirait là d’une instrumentalisation de la foi à des fins douteuses.
Deux versions, un même malaise
Contacté par nos soins, G. reconnaît avoir sollicité le ministre-conseiller. Il affirme que ce dernier, dans un élan de bonne volonté, lui aurait demandé le contact du prestataire chargé de la sonorisation. Mais lorsque ce prestataire est joint par le ministre, sa version des faits contredit celle de G. : il affirme avoir déjà été payé pour ses services. G., pour sa part, soutient que le prestataire a menti afin de le protéger. Deux récits diamétralement opposés qui sèment le doute sur la sincérité de l’un des protagonistes.
Face à la persistance des sollicitations, Jacques Ayadji aurait demandé à G. de cesser immédiatement toute communication. Selon des sources proches du dossier, le ministre aurait fait preuve de beaucoup de patience et de retenue avant que la situation n’atteigne un point de non-retour.
« La coupe est pleine », aurait confié un proche de l’autorité, qui dénonce une manipulation grossière, relevant d’une stratégie frauduleuse savamment mise en scène.
Vers des poursuites judiciaires ?
L’affaire pourrait ne pas en rester là. L’usage abusif du nom, du titre et de l’image d’un ministre-conseiller, combiné aux faits de harcèlement et de revendications financières non justifiées, pourrait relever de la dénonciation calomnieuse et de l’escroquerie. Des délits graves, passibles de poursuites judiciaires.
Au-delà des faits eux-mêmes, cette affaire pose une question de fond : jusqu’où ira-t-on dans l’exploitation de la religion à des fins personnelles ? Lorsque la foi devient prétexte à la manipulation, au mensonge et à la pression, il devient urgent de tirer la sonnette d’alarme.
Il est temps de dire non à la religion-spectacle, non à l’intimidation spirituelle, non à la supercherie pseudo-religieuse. Car trop, c’est trop !


