
Parité en politique : L'ANCB et les femmes élues montent au créneau pour les municipales de 2026

Parité en politique : L’ANCB et les femmes élues montent au créneau pour les municipales de 2026
Le Chant d’Oiseau de Cotonou a accueilli, ce jeudi 18 septembre 2025, la cérémonie de lancement d’un atelier de plaidoyer pour une meilleure représentation des femmes dans la vie politique locale. Organisé par l’Association Nationale des Communes du Bénin (ANCB), cet atelier s’inscrit dans le cadre du projet Les Jeunes Filles et Femmes au Service de la Gouvernance Politique dans les Communes.
Placée sous le sceau du leadership féminin et de l’équité dans la gouvernance locale, la rencontre a mis en lumière l’impact des femmes dans le développement national. À cette occasion, la maire de Kétou, Lucie Sessinou, également présidente du Réseau des Femmes Élues Locales d’Afrique (REFELA-Bénin), a rappelé que « l’histoire de notre nation, et plus encore celle de nos collectivités locales, s’est construite grâce à la contribution indéniable des femmes ». Elle a souligné que l’heure n’est plus aux simples discours d’encouragement : « Il s’agit désormais d’agir pour instaurer une véritable représentativité, ouvrir les portes de la gouvernance aux femmes et faire de l’égalité un pilier de notre démocratie. »
Dans cette logique, le REFELA-Bénin, en partenariat avec l’ANCB et avec l’appui de l’Association Internationale des Maires Francophones (AIMF), œuvre pour l’instauration d’un quota d’au moins 30 % de femmes sur les listes électorales lors des prochaines élections communales.

Le président de l’ANCB, Luc Sètondji Atrokpo, maire de Cotonou, a salué les efforts du REFELA-Bénin et réaffirmé son engagement. « Le développement de nos communes ne saurait être pensé sans une gouvernance inclusive. Il ne saurait être efficace sans la pleine participation des femmes, qui représentent la majorité de la population et contribuent au dynamisme économique, social et culturel de notre pays », a-t-il déclaré. Et d’ajouter : « Il ne s’agit pas d’une revendication symbolique, mais d’une requête pour la justice sociale, l’équité et l’efficacité démocratique. Car lorsque les femmes participent aux décisions, les politiques publiques deviennent plus inclusives, plus durables et plus proches des réalités vécues par la population. »

Il convient de préciser que les responsables des partis politiques présents ont pris l’engagement de veiller à la mise en œuvre de ce plaidoyer. Tous ont signé, à cette occasion, le mémorandum rédigé à cet effet, qui dresse l’état des lieux et formule des recommandations pour atteindre plus efficacement cet objectif de représentativité.
François-D’Assise BATCHOLA


