La Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a officiellement lancé la procédure de départ pour 135 de ses fonctionnaires originaires du Burkina Faso, du Mali et du Niger. Ces employés, occupant des postes à tous les niveaux de l’organisation – de la Commission au Parlement, en passant par les agences spécialisées et la Banque d’investissement – devront quitter leurs fonctions d’ici le 30 septembre 2025 à minuit. Cette décision fait suite au retrait formel de ces trois pays de l’organisation régionale. La CEDEAO a adopté une position ferme, arguant que les ressortissants des États qui ne contribuent plus financièrement à son fonctionnement ne peuvent maintenir leurs postes. Les fonctionnaires concernés recevront une indemnité de départ, conformément aux règlements de l’organisation. Pour beaucoup, cette situation ouvre une période d’incertitude : certains d’entre eux cherchent déjà de nouvelles opportunités au sein d’autres structures régionales ou internationales, tandis que d’autres hésitent quant à un retour dans leur pays d’origine ou une réinstallation à l’étranger.