
Vote de modification de la Constitution

LA PREUVE QUE LES 02 LD ONT BIEN DIT NON À YAYI
(Les députés qui jacassent n’ont qu’à d’abord faire leur confession à Yayi)
Les députés LD disent toujours le contraire de ce qu’ils font. Pour preuve, les deux députés qui ont facilité le schéma à la mouvance, sont bien de ceux que le président Yayi prenait pour ses frères de sang.
Après le départ des 06 premiers députés au profit de la majorité parlementaire, le président Yayi a insidieusement levé sa confiance à tous les députés qui ne sont pas du Septentrion. Il voyait les députés ressortissants des aires culturelles bariba et nagot comme ses seuls hommes de confiance.
C’est d’ailleurs dans cette conjoncture que la plupart des autres députés mal vus ont perdu leur capital confiance, au point de se voir retirer leur droit de participer à ce vote. Même Éric Houndété, premier vice-président du parti, a subi la méfiance de Boni Yayi et a dû accepter remettre sa procuration aux hommes de confiance du président du parti.
Mais c’était sans calculer l’évidence : c’est là où Yayi cherche à se cacher, que dort le président Talon. Il connaît son Yayi et devine, des jours à l’avance, les coups politiques de son ami.
Les hommes du parti au pouvoir n’ont pas cherché loin avant d’avoir Yayi dans son propre piège. Et c’est un des députés démarchés sans contrainte, qui a suggéré que le vote soit secret. Il est plus facile d’enfoncer Yayi dans un scrutin secret qu’à main levée.
Ce schéma n’était même pas dans les plans de la mouvance. Le président Talon veut toujours que les gens assument. Malheureusement, il n’était pas dans la salle, faute d’attribution. C’est alors que la proposition du député LD détenteur de procuration a été actée.
N’ayant pas vu le coup venir, les autres députés de Yayi, ont repris leur traditionnel refrain, l’hymne du parti : “il y a fraude !”
Malheureusement pour eux, il leur sera difficile de convaincre que c’est cette coupure de courant qui a milité au profit des hommes de Talon comme si la mouvance avait des yeux de magicien pour savoir quelle enveloppe contenait quel bulletin.
Tous les députés avaient sur eux deux portables Android, munis chacun de leur lampe torche LED. Deux téléphones allumés auraient suffi à éclairer la zone du vote.
Que les voleurs qui crient au voleur se calment. Ils verront Dieu s’ils allaient vite se prosterner en famille devant le président Yayi, qu’ils ont choisi délibérément de délaisser en aidant à réussir son coup. Un message fort à Yayi: leur cœur n’est plus à ses côtés.
Le président du parti LD n’a plus de confident ni d’amis fidèles. Ils lorgnent tous maintenant sur le septennat (07 ans) de législature. Toutes les formes de déclarations ne sont que des montages pour berner Yayi et lui montrer qu’ils sont fâchés.
Les messieurs sablent du champagne en sourdine.
Aboubakar TAKOU


