(Le droit a été dit)
Ceux qui espéraient le voir croupir en prison devront encore revoir leur vœu malsain. Car quand vous êtes dans le vrai, avez une certaine assurance de ce que vous faites, sans vous mêler du faux, et que les gens tentent de vous plonger, Dieu intercède pour vous blanchir. Ici, c’est même la justice des hommes qui est du côté du directeur général de la Société de gestion des marchés autonomes (SOGEMA), Armand Gansè, et ses deux collaborateurs d’abord convoqués hier, mercredi 2 juin 2021, à la Brigade économique et financière (BEF) de même que deux de ses collaborateurs avant que ceux-ci ne soient, par la suite déférés devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Là, ils ont été écoutés par le procureur spécial Mario Mètonou dans cette affaire où le Dg Sogéma a été injustement accusé d’avoir autorisé des décaissements au profit de dame Philomène Agbodemakou épouse Ayihonsi sans que les avocats de la SOGEMA n’aient donné leur autorisation préalable.
Eh bien, ils sont déjà libres de leurs mouvements. En effet, le Dg Armand Gansè blanc comme neige à l’issue des auditions et les différentes confrontations entre les personnes convoquées puisque, nous apprend le site Le Devoir, c’est l’huissier Léopold Tchibozo et Philomène Agbodemakou épouse Ayihonsi qui ont été sommés de rembourser sous trente (30) jours la somme de cinquante-cinq millions (55 000 000) de francs Cfa. Une somme qui a été indûment perçue auprès de la Société de gestion des marchés autonomes (SOGEMA) en usant d’une saisie-attribution ayant bloqué les comptes bancaires de la société pendant des mois.
Rien n’a été demandé au Dg Gansè et ses deux collaborateurs sur qui ne pèse plus l’ombre d’un soupçon, puisque ce sont l’huissier Léopold Tchibozo et dame Philomène Agbodemakou épouse Ayihonsi qui ont actuellement le feu au cul. Et pas besoin de se demander s’ils sont en train de courir pour respecter cette échéance. Mais une chose est sûre, dorénavant, ils sauront à qui s’en prendre.
AY
