(Il faut élargir aussi la traque aux artistes qui les défendent)
Personne n’était à l’abri dans le pays. Ces petits escrocs n’ont pas suffisamment de pudeur pour arnaquer que des gens à l’étranger. Ils passent souvent à la casserole parents, amis et victimes éloignées.
C’est en cela que le peuple doit soutenir les autorités béninoises dans cette traque contre ces petites puces qui promettent si l’on n’y prend garde, de devenir d’immenses problèmes pour le Bénin et les ambitions des responsables du pays. Car il ne sera pas facile de révéler un Bénin infesté de jeunes gens qui ont choisi de proférer dans la facilité au détriment de l’image du pays.
Aujourd’hui, toute personne au courant des activités criminelles de son voisin et qui le couvre par son silence, sera rattrapée, interpellée et sévèrement punie. Idem pour les parents au courant des activités cybercriminelles de leurs enfants et qui les couvrent. Ils seront désormais dans le viseur de la justice comme receleurs et complices.
On peut dire que c’est maintenant que les autorités béninoises ont compris pour la bonne option afin de réussir à éradiquer ce fléau. Et pourquoi ne pas inculper tous les artistes qui ont ouvertement pris publiquement position au profit de ces larcins ?
Il y a eu plusieurs causes à défendre : l’affaire de l’escroquerie des réseaux mobiles de type GSM, le harcèlement en milieu scolaire, les exilés et détenus politiques, la cherté de la vie. À aucun de ces moments, nos jeunes artistes ne sont intervenus pour défendre la cause du peuple. Ils résistent même quand on les y invite. Mais il a fallu que le pouvoir en place décide de frapper leurs collègues pour déclencher en nos artistes, leur sens élevé de défense de la jeunesse.
Certains d’entre eux qu’on devrait assimiler plus facilement aux glauques par leur accent, habillement et posture n’avaient même pas eu de pudeur et du respect dans leur adresse au chef de l’État. Mais personne ne les avait inquiétés. Ce que les autorités auraient quand même pu faire.
En choisissant maintenant de pousser la traque aux parents complices, on peut dire que les autorités béninoises viennent de prendre le taureau par les cornes. Le président de la République joue son autorité dans cette traque. S’il abandonne, le Bénin verra naître dans les années à venir une nouvelle race d’escrocs plus tenace que les actuels et ce sera une grosse à la longue pour le pays. Les jeunes adolescents qui voient leurs copains dans les dividendes sexuels de cette nouvelle activité tournent très vite dos à l’école pour s’inscrire à cette assemblée de cancres dangereux pour l’avenir de notre pays.
Aboubakar TAKOU
