L’ancien président de la République du Bénin, Nicéphore Dieudonné Soglo, a réagi, depuis Paris, à l’investiture du duo Romuald Wadagni – Mariam Chabi Talata, porté par la mouvance présidentielle pour l’élection de 2026. À travers une vidéo, il a fait part de sa position.
En effet, pour l’ex-chef d’État, cette désignation représente une « chance pour la réconciliation nationale ». Il appelle le candidat Wadagni à faire de ce chantier une priorité dès son éventuelle accession à la magistrature suprême.
Dans sa vidéo, Nicéphore Soglo a également évoqué d’autres aspects liés à la gouvernance actuelle, soulignant l’importance de poursuivre les efforts engagés sous le leadership du président Patrice Talon.
Ci-dessous l’intégralité de la déclaration de l’ancien président béninois.
« Depuis Paris, où je séjourne actuellement pour raisons médicales, j’ai suivi avec attention l’actualité nationale du week-end au Bénin, mon cher pays. Il s’agit notamment de la désignation du duo de candidats des forces politiques de la mouvance présidentielle soutenant l’action du président Patrice Talon pour la présidentielle de 2026. Mon fils, Romuald Wadagni, ministre d’État, ministre des Finances, chargé de la Coopération, a eu le privilège d’être élu à l’unanimité par la mouvance du président Patrice Talon pour poursuivre le remarquable travail de reconstruction nationale entrepris au Bénin depuis 2016.
Je ne suis pas partial, bien au contraire. Je tiens donc à exprimer mes sincères félicitations à ce brillant comptable, et je souhaite qu’il le reste, qui a accompli un travail aux côtés du président Patrice Talon ces dernières années. Il est vrai que ce dernier a dû se démener littéralement pour attirer, disons, l’attention. Mais à quel prix ?
Le jeune Wadagni, avec Patrice Talon, a eu le mérite, il est vrai, de restaurer la santé économique et financière du Bénin avec de bons résultats qualitatifs en termes de croissance économique, de mobilisation de multiples investissements et de diverses ressources financières nécessaires au développement de notre cher pays. Au-delà de ce choix judicieux pour assurer le redressement économique du Bénin, la nomination de Romuald Wadagni est une chance pour la réconciliation nationale. C’est la première voie qu’il doit emprunter dès sa prise de fonction à la tête du pays.
Je souhaite donc bon vent au candidat et à sa colistière, Mariam Chabi Talata, qu’on ne présente plus, ainsi qu’à tous les autres candidats en lice pour les élections présidentielles de 2026. Je souhaite également que la présidentielle de 2026 se déroule dans le calme et la sérénité, et qu’elle soit, en somme, un véritable moment de fête pour le renouveau démocratique du Bénin depuis la Conférence Nationale historique de février 1990. Vive le Bénin démocratique ! Que Dieu veille sur nous et sur notre pays. »
