Menaces des mutins malgré les mandats d'arrêt sur leurs têtes : PAS D'ÉLECTIONS AU BÉNIN SI…

Akkilou YACOUBOU
21 décembre 2025

Le Béninois Libéré
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Menaces des mutins malgré les mandats d’arrêt sur leurs têtes : PAS D’ÉLECTIONS AU BÉNIN SI…

(Tout porte à croire que Tiani, Traoré et Gnassingbé jouent contre eux-mêmes)

C’est quoi aujourd’hui le problème du putschiste Abdourahamane Tiani ? Accéder au port de Cotonou, quel qu’en soit ce que cela va lui coûter : même s’il faut affamer son peuple pour nourrir et enrichir des vendeurs d’illusions tels que Kémi Séba, Sabi Sira Korogoné, Pascal Tigri et ses escouades. Mais comme Faure Essozimna Gnassingbé, Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani sont nettement en dessous de la moyenne de l’intelligence du président béninois, Patrice Talon, ils agissent plus dans le but de le voir s’éterniser au pouvoir que de le faire partir. Pour des hommes intelligents et pas trop bêtes, on ne tente pas un coup d’État à un homme qui est à 06 mois de la fin de son magistère. Et surtout pas dans un contexte d’élections générales qui vont voir le président remettre le pouvoir à un autre.

Aussi est-il de notoriété publique que Patrice Talon n’est pas Lionel Talon. Il n’est pas Paul Hounkpè, encore moins Romuald Wadagni. Patrice Talon est lui-même dans ses défauts comme dans ses qualités. Ce qu’ils (les pays de l’AES) n’ont pas pu négocier avec le président Talon, peut-être que cela sera possible avec son jumeau, son propre fils ou même son dauphin, Wadagni, s’ils savent s’y prendre. Donc, il leur faut juste 6 mois. Six petits mois pour voir le président Talon loin de la tête de l’Exécutif béninois, pour tenter leurs négociations, leur chance. Mais le putschiste Abdourahamane Tiani n’a pas suffisamment de jugeote et de lucidité pour cerner ce minimum. Il est trop brut pour comprendre que la brutalité ne règle pas tout. L’intelligence, oui.

En s’attaquant à l’État béninois à travers ces dégénérés de l’armée, ils ont commis une erreur fondamentale. L’acte est synonyme de remise en cause de tout. Ils devraient remercier tous leurs dieux que le président Talon, trop fier de sa parole et de ses prévisions, ait fermé les yeux sur la pagaille en laissant les choses continuer. Un autre aurait déclaré l’état d’urgence pour mieux sécuriser ses concitoyens. Mais le président Talon a choisi de croire en l’avenir et en la force, la capacité de son peuple. Mais si la bêtise continue ou si seulement une, deux ou trois personnes posent d’autres actes attentatoires à la sécurité des Béninois, le président Talon, qui a été élu par les Béninois, devra suivre la position de ses compatriotes. Le président Talon n’est pas au-dessus du peuple béninois. Il exerce une délégation de pouvoir. Si un acte est posé pour inquiéter encore le peuple, celui-ci prendra ses responsabilités pour demander au président Talon de faire son devoir : de faire les choses comme cela se doit. Pas d’élections dans le bruit, dans la peur et le chaos.

Le président Talon restera donc au pouvoir jusqu’au moment où il jugera que l’ennemi est exterminé, a disparu. Et ce sera justice.

Aboubakar TAKOU

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