(Pour une simple interpellation, le contrevenant peut perdre 3 jours à se débattre dans la paperasserie)
Pénalités oui, mais quand le paiement devient pénible, cela relève d’un autre niveau qui n’est pas source de développement. Nul n’est contre le travail des policiers qui consiste à faire respecter la vitesse recommandée en agglomération. Car décourager l’excès de vitesse sur nos axes routiers, c’est sauver une certaine mesure des vies.
Mais là où le bât blesse, c’est la gestion de la réforme qui soutend la sortie des cinémomètres avec à la clé des amendes données aux contrevenants. Surtout pour ce qui est du paiement d’un montant de la pénalité routière ou de la contravention dans les caisses du trésor public. En effet, au lieu de trouver un mécanisme de paiement fiable et simple pour ce paiement, cela devient un casse-tête ou cauchemar pour les usagers. Or on peut faire plus simple en faisant en sorte qu’une fois verbalisé, le contrevenant puisse sur les lieux faire le paiement de la pénalité. Soit à travers un dispositif mis à la disposition des policiers ou soit une tablette où seront inscrites les données du verbalisé surtout le numéro mobile avec lequel il veut faire le paiement. Ainsi, le verbalisé pourra confirmer le paiement et ensuite retirer ses pièces pour vaquer à ses occupations. Sinon ce qui se passe n’est pas bon avec les éléments du Dg Yaya qui sur leurs grands airs, vous tournent en bourriques comme si le monde se limite à eux.
Tellement zélés, qu’ils laissent sous le soleil les contrevenants au lieu de les libérer et eux continuer leur travail comme cela se doit.
Ce n’est quand-même pas sorcier pour contribuer à réformer le processus de paiement de la contravention pour excès de vitesse au Bénin. Doit-on encore faire recours aux Rwandais pour un système de paiement dynamique ? Et le Dg Yaya et ses anciens gendarmes ne peuvent-ils innover, mettre de la célérité dans la gestion des contrevenants afin de mériter au-delà des populations les encouragements du président Talon
En tout cas, continuer dans un processus qui ne promeut pas la célérité c’est bidon et bête. Pas d’autres qualificatifs que ça. Affaire à suivre pour voir si Yaya et ses éléments vont se corriger, militer pour un paiement sur place prompt.
AY
