Il a fallu cette banale photo de Lionel, le fils du président Talon à ses côtés au Qatar pour que des questions et des exclamations fusent des laboratoires de l’aigreur. Enfin, on a le remplaçant de Olivier Boko ! Que cherche-t-il là-bas ? C’est quoi son mérite pour se retrouver dans la délégation officielle ? Bref, la machine de la mauvaise foi locale n’a pas manqué d’afficher ses couleurs. Le bol de lait chaud dont se délectent certains sans se poser les vraies questions dont les réponses sont pourtant évidentes.
Même s’il est difficile de réveiller celui qui ne dort pas, il est un devoir citoyen de lui montrer qu’il ne dort pas et qu’il tente juste de disparaître en enfouissant sa petite tête dans le sol, son gros torse bien à découvert.
Ainsi, de l’interrogation sur la présence de Lionel Talon à Doha, il faut juste rappeler aux gueux, aux personnes malveillantes, que la culture a été l’un des objets majeurs de la visite du président béninois. Le point des nombreux gains de cette visite, est, on ne peut plus exhaustif sur la place majeure qu’occupe la culture dans ce qui lie aujourd’hui le Bénin au Qatar. Or, il est de notoriété publique que le fils Talon, Lionel, fait partie des mécènes les plus en vue de l’entreprise culturelle béninoise. Les actions du mastodonte festival « WeloveEya » montrent à suffisance que Lionel Talon a innové à l’image de son président de papa, là où nos compatriotes avaient du mal à lire des opportunités pour le pays. Il faut voir l’engouement des jeunes au concert de fin d’année que donne la firme culturelle du promoteur Lionel Talon pour comprendre combien il a réussi un coup au profit du rayonnement de notre pays aux yeux du monde. Même succès du promoteur dans le domaine du sport avec Coton Fc, champion de Super Ligue Pro, l’équivalent béninois de la Ligue 1 française. Et qui sont les propriétaires du club champion de la ligue française du football ? Les Qataris. Le Bénin avait donc tout intérêt à vendre son potentiel dans ce domaine aux Qataris par cette personne même qui a su insuffler au football béninois cet ADN de vainqueur. Lionel Talon avait bien sa place dans cette délégation et le fait d’être le fils du président, ne devrait pas être un handicap à cette chance béninoise de se hisser sur le podium des médaillés de la réussite.
Quid maintenant du supposé héritage de la place de confiance de Olivier Boko ? Après avoir été surpris par la grande trahison de celui qui avait valeur d’être sa vraie moitié sur le terrain politique et de la gouvernance, Olivier Boko, vers qui le président Talon allait-il pouvoir se tourner ? Une autre personne ? Ou un membre de sa famille nucléaire ? La réponse est simple : Lionel Talon possède tous les atouts génétiques pour forcer l’admiration d’un homme en droit de retirer sa confiance à ses autres amis et collaborateurs. Que ce soit de l’une ou l’autre des insinuations malveillantes de ceux qui manifestent de l’aigreur, Lionel Talon avait bel et bien sa place à Doha.
Aboubakar TAKOU
