Trois jours seulement après la signature de la déclaration de principes à Doha, les affrontements ont repris avec intensité dans l’est de la République Démocratique du Congo, notamment autour de Pinga et Fizi. Alors que la RDC et le groupe armé AFC/M23 avaient conclu un accord à Doha le 18 juillet 2025 pour tenter de désamorcer le conflit dans la région, de nouveaux combats ont éclaté. Ces affrontements ont opposé des éléments du groupe Wazalendo, alliés aux Forces Armées de la RDC (FARDC), aux rebelles de l’AFC/M23 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Les hostilités ont été signalées à proximité de Pinga, dans le territoire de Walikale, ainsi qu’au Sud-Kivu, près de Fizi. Ces incidents mettent en lumière les défis colossaux du processus de désescalade, malgré les engagements pris à Doha. La date d’entrée en vigueur effective du cessez-le-feu demeure incertaine, laissant la possibilité à chaque camp de renforcer ses positions, compromettant ainsi la fragilité de l’accord. Ces récents événements remettent sérieusement en question l’efficacité de l’accord de Doha tant que les groupes armés alliés ne seront pas pleinement engagés dans un processus de désarmement et que les mécanismes de surveillance sur le terrain ne seront pas drastiquement renforcés.