Au Bénin, les 4 et 5 juillet derniers, le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), via son projet transfrontalier Bénin-Niger, a relancé les mécanismes de sécurité communautaire dans la commune de Kandi. Cette initiative vise à renforcer la gestion des conflits liés à la transhumance et aux ressources naturelles, dans un contexte de vulnérabilité sécuritaire croissante. L’atelier, qui a réuni des élus locaux, les Forces de Défense et de Sécurité (FDS), des représentants de femmes et de jeunes, des leaders religieux, des acteurs de la société civile, ainsi que des agriculteurs et des éleveurs, a permis d’actualiser les dispositifs d’alerte et de réponse aux menaces. Au cours de cette rencontre, le premier adjoint au maire, Abdouwahabe Seydou, a souligné l’importance de la participation citoyenne. « La sécurité est une affaire de tous. Elle ne peut être uniquement confiée aux FDS », a-t-il affirmé. Il est important de noter que ces travaux ont abouti à l’élaboration d’une feuille de route. Celle-ci identifie les priorités, les responsabilités des acteurs et les mécanismes de suivi à mettre en œuvre, dans une démarche de coproduction de la sécurité, adaptée aux réalités locales.