Trafic de motos à Allada : le double visage d’un responsable religieux

Détails de la saisie record (motos et objets volés retrouvés) réalisée chez le receleur

Les forces de l’ordre viennent de mettre au jour un réseau de recel d’une ampleur surprenante dans la commune d’Allada, département de l’Atlantique. Au cœur de cette affaire : un homme de 70 ans, mécanicien de profession et respecté en tant que chargé paroissial d’une grande église du Christianisme Céleste de Ayou.

L’enquête remonte à la source

L’enquête a débuté suite à l’interrogatoire d’un membre d’une bande de malfaiteurs par les forces de sécurité du commissariat de Houègbo. Les aveux du suspect ont permis d’identifier ce receleur présumé, point de chute apparent d’un important trafic de biens volés. Sans tarder, une équipe du commissariat de Houègbo, appuyée par celui de Ayou, s’est rendue à son domicile pour procéder à son interpellation.

Une saisie d’une ampleur exceptionnelle

L’opération, qui s’est déroulée sans heurts, a révélé l’étendue des activités du suspect. La perquisition a mis au jour un stock impressionnant et varié de biens, dont une grande majorité est présumée volée. Le butin saisi comprend :

· 11 motos volées, toutes marques confondues
· 1 tricycle
· 1 machine à coudre d’origine douteuse
· 2 téléviseurs et 3 ventilateurs
· 1 pistolet artisanal
· 5 cabris d’origine ĺincertaine
· 6 fenêtres vitrées
· 2 batteries de véhicules
· Un tricycle rempli de pièces détachées de motos
· 5 bouteilles de whisky suspectes
· Deux panneaux solaires volés
· Des documents administratifs de motos

Un suspect au profil surprenant

Le profil du suspect principal ajoute une dimension particulière à cette affaire. Âgé de 70 ans et jouant un rôle respecté au sein de la communauté en tant que chargé paroissial, son implication présumée dans un vaste réseau de recel a provoqué une certaine stupéfaction. Cette arrestation démontre que les activités criminelles peuvent se cacher derrière les apparences les plus respectables.

Tous les objets saisis ont été consignés au poste de police de Houègbo, et une enquête approfondie est en cours pour déterminer l’origine exacte de tous ces biens et identifier d’éventuels complices.