Ce midi de janvier 2003 au quartier Niconakpouè à Lomé aura été un drame pour cette pauvre jumelle de 12 ans seulement. Elle allait acheter de la glace dans la maison voisine quand le prédateur sexuel connu aujourd’hui sous le nom d’artiste Black T Igwé, lui demande de venir plutôt chercher ce morceau de glace qu’il n’a pas consommé.
La pauvre innocente de 11 ans sa cadette ne savait pas que le pire l’attendait. Le prédateur ferme la porte, met le volume de son magnéto à fond et se jette sur sa proie. Violée, sauvagement déflorée par ce monstre, la fillette est projetée de la chambre par son bourreau qui prend la fuite. Quelques jours après, il sera arrêté dans sa course pour être mis en garde à vue dans un commissariat.
Alors qu’ils n’ont même pas assisté le père de la petite orpheline de mère, les parents du prédateur sexuel se rapprochent des fidèles de l’Église de son papa pour l’obliger à retirer sa plainte. L’erreur qu’il ne fallait pas faire. Car une fois sorti du commissariat après quelques jours de détention, le nommé Black T Igwé est revenu se venger de la même fille.
Il se sert cette fois-ci de sa sœur pour faire sortir la petite avant de se jeter de toutes ses forces sur elle pour son deuxième forfait.
Et cela a été le coup de grâce puisque la petite qui n’avait jamais eu de menstruation, tombe enceinte.
Étant très petite et par conséquent petite de corps, c’est à 05 mois de la grossesse que cela a été détecté de tout le monde. A nouveau, le criminel fuit le quartier avant d’être rattrapé à la naissance de sa fille. Une fois au commissariat, il reconnaît être l’auteur de cette grossesse et par conséquent, le père de cette fille qui venait de naître.
Mais une fois sorti du commissariat, il quitte carrément le quartier pour se cacher loin des regards qui pourraient le reconnaître.
Et c’est dans la douleur la plus atroce que la petite maman a élevé sa fille jusqu’à maintenant ses 20 ans. Entretemps, le double violeur est devenu un artiste de renom. Il voyage sur les États Unis qui ne connaissent rien de son passé de violeur et de prédateur sexuel.
LE SECOND CRIME DE IGWÉ
Alors qu’il ne s’est jamais préoccupé de cette orpheline et de sa fille, la nouvelle star qui voulait enterrer son passé se fait rattraper par une copie de lui. Une fille qui lui ressemble comme deux gouttes d’eau.
Mais au lieu de prendre soin d’elle ou tout au moins permettre à cette jeune fille de 20 ans de changer le nom de sa maman qu’elle portait par celui de son père, monsieur rencontre la jeune fille, lui donne 15 mille francs CFA et lui prie de se cacher pour ne pas salir son nom maintenant qu’il doit toujours voyager sur les États-Unis et les circonstances de sa venue au monde pourrait entacher son image. C’est en ce moment que nous l’avons contacté (228) 93543419 pour avoir sa version des faits. Mais monsieur était trop préoccupé. Il nous dit que cette affaire est privée et lui n’a même pas le temps de répondre à un journaliste sur une affaire vieille de plusieurs années. Voilà la face d’un vrai criminel. Il viole une petite de 12 ans et estime que l’affaire est trop vieille pour être encore évoquée.
Puis il aurait menacé la jeune fille de 20 ans de la tuer elle et sa mère si elle insiste pour porter son nom. Du coup, craignant pour leur sécurité, la fille et sa maman au risque de subir les menaces du tout-puissant artiste qui dit manger matin, midi et soir avec le président Faure Gnassingbé, ont décidé de ne plus mettre pieds au Togo et sont depuis à Cotonou en république du Bénin.
La peur d’être tuées par le tout-puissant Black T Igwé, ce dernier, les maintient toujours à Cotonou en attendant qu’une bonne âme charitable du Togo les rassure de leur sécurité face à celui qui dit être très proche du président togolais.
Affaire à suivre
Aboubakar TAKOU
