Il est le meilleur profil pour avoir commencé la classe avant 2016. Puis aux côtés du président Patrice Talon, comme ministre, militant et président d’un parti politique, il a franchi toutes les marches pour être le meilleur profil. Si ces infrastructures dont le monde nous envie sous le magistère Talon sont les fruits des réformes courageuses qui nous caractérisent aujourd’hui, Joseph Djogbénou est avec Romuald Wadagni les deux vrais piliers de cette chance qui élève notre pays aux yeux du monde comme la Nation de Dieu. À la veille de la désignation de l’autre enfant des entrailles du président Talon, le nom de Joseph Djogbénou était aussi sur toutes les lèvres comme le candidat désigné pour une victoire politique en 2026.
Mais choisir étant exclure comme il l’a dit lui-même ailleurs, ce fut Romuald Wadagni et lui, dans le rôle de faiseur de roi avec seule problématique majeure dans la tête de tout le monde : » va-t-il accepter le verdict ? Et s’il l’accepte, pourra-t-il l’assumer pour ne pas dire ACCEPTER ? Car accepter, c’est porter. »
En voilà des questions qui font bouger tous les cœurs sauf celui de l’homme qui les connaît tous et qui sait pertinemment que Djogbénou est un vrai soldat pour qui la mission est plus chère que sa propre chair et qu’il acceptera sans fioriture de l’offrir à l’ennemi pour le résultat de la mission. Voilà qui est Joseph Djogbénou l’incompris. Du coup, pour une victoire de cette majorité présidentielle face aux astuces sans limites du grimacier en chef de l’opposition Boni Yayi et ses guignols, il fallait que ce leader incontesté de l’Up-R parle à ses lieutenants à lui. Il faut que ses hommes de main après la désignation par le parti, choisissent chacun dans sa conscience d’homme libre et de soldat dévoué, Romuald Wadagni.
Le discours de numéro 1 de l’Union progressiste le Renouveau à l’investiture du duo de la mouvance présidentielle a résolu cette difficulté diffuse mais palpable au cœur du parti. Joseph Djogbénou a montré dans une sincérité de couvent devant les gardiens du Temple, la voie à suivre. Mission impossible pour un être humain. Mais Djogbénou n’était plus hier dans les sphères du premier degré. Il était et signait un document solennel devant l’intelligence suprême entourée de ses anges. Djogbénou n’était plus un simple humain. Il était simplement un EXTRATERRESTRE pour qui le plus important est la mission, le RÉSULTAT. On peut dire que c’est hier à Parakou que Djogbénou a fait élire son jeune frère Wadagni qu’il a désigné comme étant le MEILLEUR DES MEILLEURS. Et ce discours de Parakou a ce côté solennel d’être le signe même du garde-à-vous du soldat au commandant en chef, Patrice Talon, comme seule entité pouvant se flatter et bomber le torse de dire, Joseph, c’est moi. Je le connais et je sais que personne ne peut soupçonner son sens aigu du devoir.
Depuis hier donc, Romuald Wadagni a été élu et le reste en 2026 n’est qu’une formalité pour montrer au président Yayi que rien ne vaut la discipline dans les challenges politiques. Il assistera comme dans un exercice d’application, à l’échec de sa bande de jeunes capables de le bouder, de l’avilir des années pour venir lui déposer un dossier de candidature à la candidature du parti. Voilà la clé que le président Talon garde jalousement dans ses mains pour battre Yayi à chaque élection. Il dirige une armée très disciplinée.
Joseph Djogbénou l’a démontré hier en devenant la véritable vedette de la fête de Parakou.
Aboubakar TAKOU
