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Politique

Politique nationale : Que sont devenus les cadavres vivants de la rupture ?

Nul ne peut être totalement bon. Car il y aura quelque part quelqu’un pour trouver à dire sur lui. En d’autres termes, la perfection n’est pas de ce monde, dit-on. C’est le cas du président patrice Talon.

Toutefois, il y a une chose sur laquelle on ne saurait ne pas tirer chapeau au président Talon, c’est d’avoir trouvé la recette miracle pour enterrer certains barons de la classe politique béninoise pour ne pas dire des dinosaures présents ou incontournables plus ou moins jusqu’à l’avènement du président Patrice Talon.
Et dans le cas d’espèces, on ne saurait ne pas évoquer Bruno Amoussou, Adrien Houngbédji, Idji Kolawolé, Walis Zoumarou, Mathurin Nago, et autres affiliés au président Talon de gré comme de force. Ces dinosaures incontournables ont été rangés dans les placards et réduits à leur petite expression dans leur coin, loin de toute manipulation de qui que ce soit pour prétendre avoir un mot à dire sur quoi que ce soit. Et ceci grâce à la recette Talon qui sans bruit, arrive à trouver la formule miracle ou adéquate pour pousser vers la sortie sans que aucun d’eux ne puisse plus agir politiquement sur le terrain.

Du pur Talon, réduisant ainsi ces vieux briscards à des cadavres vivants. Autrefois tonitruants, ces vieux sont devenus plus qu’aphones, des sans-voix.
Ils ne disent plus rien alors que nous sommes à deux ans et demi des élection générales dont la présidentielle tant attendue. Bref, on ne les sent plus et il est à se demander s’ils sont définitivement morts politiquement à moins que certains jeunes ne veuillent se mobiliser pour aller les déterrer de leurs sarcophages pour qu’ils puissent venir nous éclairer sur leur disparition de la scène politique telle celle des dinosaures. Mais ce sera peine perdue si c’est du formol qu’on leur a donné pour l’émergence d’une nouvelle classe politique.

De toute façon, ce n’est pas sûr que ces cadavres reprennent vie. A moins que ces cadavres vivants deviennent des phénix d’ici à 2026 pour prendre leur revanche. Alors, nos yeux sont donc tournés vers Bruno Amoussou, Adrien Houngbédji, Idji Kolawolé, Walis Zoumarou, Mathurin Nago, et autres.

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