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Politique

Non-paiement de la dette intérieure : Les caisses de l’État sont-elles vides ?

Annoncer une chose et ne pas la faire amène à douter de la bonne foi de celui qui l’a annoncé. C’est réellement ce qui se passe avec le paiement de la dette intérieure annoncée par le gouvernement de la rupture qui tarde à devenir réalité avec auprès des opérateurs économiques qui attendent toujours que cette décision faite solennellement en conseil des ministres puisse les impacter.

Car c’est ce qui peut leur permettre de souffler dans leurs activités quotidiennes en payant ceux qu’ils doivent et en s’approvisionnant pour la vitalité de leurs activités.

Mieux, ce paiement de la dette intérieure a réjoui plus d’un parce que voyant enfin un geste fort du président Patrice Talon envers les créanciers de l’État pour un renouvellement de la confiance entre les deux parties.
Mais cela reste à l’étape des intentions car c’est ce qu’on est en droit de dire au regard du blocage ou du non-paiement de cette dette intérieure. Cela pousse à se poser un certain nombre de questions parce que les Directeurs de la planification, de l’administration et des finances (Dpaf) ne peuvent pas être aussi forts pour oser ternir l’image du ministre de l’Etat Romuald Wadagni et de surcroit le président Talon en ne s’exécutant pas pour que les opérateurs économiques puissent enfin entrer en possession de leurs dus. Entre autres, est-ce que ce sont les caisses de l’État qui sont vides, pour justifier ce retard du paiement de la dette intérieure ? Avait-on besoin d’annoncer ce paiement et ne pas le faire ? Est-ce que le président Talon est au courant de ce blocage au niveau des Dpaf ?
C’est le silence coupable à ce sujet qui tue aujourd’hui. Car rien ne filtre. On laisse les opérateurs économiques à leur sort alors qu’on leur a fait miroiter la joie du paiement de leurs dus. A défaut de vite les régler totalement en partie, le gouvernement doit échanger avec eux afin de les apaiser afin que la sérénité revienne auprès de ceux à qui ces opérateurs économiques doivent par-ci par-là. Ainsi, l’argent circulera pour la vitalité des affaires.

Affaire à suivre !

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