Demandez à Distel Amoussou, journaliste très connu pour ses positions politiques, qui est mieux indiqué pour ramener la victoire à la mouvance en 2026 et il vous dira, Olivier Boko. C’est d’ailleurs pourquoi, tout en jurant Rupture et Patrice Talon, le militant Br n’avait pas caché son soutien à son candidat de l’époque.
Mais depuis cette tentative de coup d’État contre le président Talon, Distel Amoussou, qui continue de faire des apparitions sur des chaînes de télévision et de radios, se refuse de donner sa position sur cette actualité de coup d’État manqué. Il n’a pas non plus choisi de camp entre le président Patrice Talon et son ancien bras droit, Olivier Boko. Sur ces questions, le vétéran de la presse nationale fait le mort. Il a même réussi le pari de ne pas répondre à plusieurs provocations de notre part pour le sortir de sa zone de confort ou de son silence. Mais après moult provocations et demandes, l’ancien président-directeur général de Panorama et aujourd’hui directeur de Adsl, a accepté de répondre à nos questions sur « Tour d’horizon », une émission politique de BL TV. Mais avant, le parfait connaisseur du monde des médias nous a accordé un entretien-cadrage pour revisiter les questions et les problématiques de cette émission. À cet échange qui s’est déroulé ce lundi à Sofitel Cotonou Marina Hotel & Spa, notre doyen a marqué son accord pour nous donner la primeur de sa position sur le coup d’État, l’homme d’affaires Olivier Boko, son autre jeune frère Oswald Homéky et un avant-goût de la bataille de 2026.
Même s’il n’a rien dit pour le moment, des premiers aspects de notre entretien futur, Distel Amoussou nous a fait part du danger qui guette la Rupture.
Il craint que le rendez-vous de 2026 ne soit aux couleurs de 2016 avec un combat entre deux amis : Patrice Talon et Boni Yayi. Toute chose qui a fait perdre Lionel Zinsou, victime collatérale du challenge inutile Yayi-Talon. Le politologue et chroniqueur voit se profiler à l’horizon, cette saveur d’un challenge Talon-Boko qui mettrait en position confortable le président Boni Yayi et son candidat à la présidentielle au détriment de l’héritier direct du président Talon dont les réalisations militent fortement pour faire passer son choix sans anicroche.
Interrogé sur la recette à utiliser par le camp présidentiel pour éviter que le débat électoral ne soit tourné en dérision, le journaliste invite les réseaux de communication de la Rupture à un travail de professionnels pour ne pas laisser mourir les efforts de la Rupture dans cette boue inutilement puante.
Une réflexion qui montre si besoin en est, que Distel Amoussou n’a jamais quitté ses amours de voir la Rupture récolter les lauriers des réalisations faites par le développeur, Talon.
Le rendez-vous est donc pris pour cette émission qui situera le peuple sur la position du chroniqueur sur cette affaire de coup d’État et l’avenir qu’il voit pour Olivier Boko et compagnie.
Aboubakar TAKOU
