Les filles et fils d’Adakplamè et les lignées alliées ont célébré le samedi dernier, la deuxième édition 2024 de leur fête identitaire. Occasion pour la diaspora Mahi d’Adakplamè, les filles et fils de cet arrondissement de la commune de Kétou de rallier leur origine pour se ressourcer. L’événement culturel empreint de solennité réunit des personnalités à la fois politiques et culturelles.
À l’initiative de wemexwe, de Nonvitcha et d’autres fête identitaires organisée au Bénin les filles et fils d’Adaplamè dans les différentes collectivités ont célébré le week-end dernier la deuxième édition de leur fête identitaire. » Développement d’Adakplamè : enjeux, attentes et perspectives pour confronter les réflexions afin de trouver des solutions aux goulots d’étranglement qui influencent l’essor réel d’Adakplamè. C’est le thème principal qui a été retenu pour entretenir les fils et filles de la localité d’Adaplamè à cette occasion festive.
Ballets de danses et rythmes traditionnels qui caractérisent les collectivités royales étaient au rendez-vous pour tenir le public en haleine. Pour le président du comité d’organisation, cette célébration de la fête des retrouvailles, vise à resserrer les liens, unir davantage les filles et fils attachés à leur tradition et culture. Vêtus d’un uniforme de circonstance, les participants ont dégusté des mets traditionnels et ont dansé élégamment avec toute la multiplicité des animations folkloriques que requiert ce genre de fête en compagnie des personnalités religieuses, socio-politiques et des groupes socioprofessionnels variés.
Pour le Chef d’arrondissement d’Adakplamè, Valentin Hessavi HOUNGNON, cette deuxième édition de la fête identitaire a sonné le glas du brassage entre frères, de l’union sacrée autour des questions de développement et de la pérennisation des valeurs spirituelles, éthiques et morales dont disposent les familles. «… Nous devons connaître notre origine, notre histoire, notre identité…pour s’abreuver à la source… Nous devons interroger l’histoire et compter notre passé à la jeune génération que nous sommes…nous devons connaître les potentialités cultuelles et culturelles de chez nous afin de les valoriser… Tout ceci justifie pleinement les présentes manifestations festives que nous organisons…Je remercie sincèrement les têtes couronnées, tous les parents et alliés aux différentes collectivités sans oublier tous ceux qui sont présents à cette fête… » a-t-il martelé. Selon le Président de l’Union des filles et fils d’Adakplamè pour le développement durable, Didier BONOU, il vaut mieux tirer profit de la pluralité politique au lieu de végéter dans la politique politicienne qui occasionne la désunion. Car, a-t-il expliqué, «… Il faut cultiver l’amour du prochain et taire les querelles, la haine et toute autres habitudes qui ne sont pas de nature à faciliter le vivre-ensemble…Adakplamè est une localité qui dispose des atouts tant dans la production agricole que forestière. » Rappelons que leurs Majestés le roi d’Adakplamè, de Paouian, le Roi Bognonkpè descendant de la reine-mère du Roi Glèlè d’Abomey étaient tous au rendez-vous et ont béni tous les participants. Précisions aussi que cette fête identitaire qui a réuni les filles, les fils et le collège des sages dépositaires des valeurs traditionnelles de l’une des régions Mahi de Kétou a été l’occasion pour les uns et les autres, de faire taire les disparités et de se concilier tout en oubliant le passé et faire avec le présent pour enfin réinventer les fraternités aussi longtemps oubliées à Adakplamè. Signalons la présence très remarquée de l’ancienne ministre Christine OUINSAVI, native d’Adakplamè et d’autres personnalités qui sont venues apporter leur contribution au développement de l’arrondissement d’Adakplamè.
Ernest LATOUNDJI