Pour son deuxième numéro, le creuset des professionnels des médias exerçant dans le Zou a reçu, ce vendredi, Laurent Zomaï. Cette initiative dénommée « Café Presse Zou » a accueilli le président du Cadre de concertation de la jeunesse et membre du bureau politique du Bloc Républicain.
Autour du thème « 2026, l’heure de la relève ? Jeunesse, leadership et avenir du Bénin », les hommes de médias ont échangé sur la capacité des leaders actuels à mesurer la portée de ce rajeunissement progressif de la classe politique et ses implications.
Pour Laurent Zomaï, la jeunesse béninoise est prête depuis longtemps à assurer la relève. Selon lui, le chef de l’État en aurait conscience et travaillerait dans ce sens depuis son avènement. À titre d’exemple, ce jeune conseiller communal de Lokossa a mentionné que le régime actuel a offert à de nombreux jeunes l’opportunité de faire leurs preuves, citant les cas de plusieurs ministres et présidents d’institutions, notamment le CES et la Cour constitutionnelle avec Joseph Djogbénou.
Selon lui, le choix du ministre Romuald Wadagni par les partis politiques de la mouvance pour la prochaine présidentielle n’est que le couronnement d’une démarche initiée depuis le début du mandat. Évoquant précisément ce choix, il a clairement précisé que, contrairement aux rumeurs, il a été opéré par consensus entre tous les partis soutenant les actions du chef de l’État, un processus qui aurait duré plusieurs mois.
Partant du principe que la gouvernance actuelle ne mélange pas la politique politicienne à la gestion de l’État, il affirme que Romuald Wadagni n’est pas un inculte en politique. « Il connaîtrait le pays plus qu’on ne le pense et, en plus de ses compétences avérées de technocrate, il disposerait d’un très bon carnet d’adresses », a-t-il déclaré.
Interrogé sur le conseil qu’il donnerait au candidat si l’opportunité se présentait, il estime que la question de l’emploi des jeunes, malgré toutes les initiatives du gouvernement, devrait être hissée au rang des priorités absolues.
De cet entretien, on retient que l’heure est plus que jamais venue pour la mouvance présidentielle d’« entretenir les machines », de « réchauffer les cellules » afin de les rendre plus opérationnelles et dynamiques en vue de la bataille à venir.
Laurent YOVO



