Le sommet États-Unis-Afrique s’est ouvert depuis le mardi 13 décembre à Washington. Les travaux de la première journée, se sont penchés sur la coopération spatiale, la santé, le changement climatique, la paix, la gouvernance, la sécurité, ainsi que l’économie. A cette occasion, 49 dirigeants africains et de l’Union africaine en conclave pendant la première journée ont échangé essentiellement avec les États-Unis sur les racines de l’insécurité.
Selon les dirigeants africains, lorsqu’on parle d’insécurité, les racines sont entre autres le changement climatique, la raréfaction des ressources renforcée par une démographie galopante et la mauvaise gouvernance.
Dans sa prise de parole, le président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat a expliqué que les attaques terroristes entraînent et servent de prétexte aux prises de pouvoir anticonstitutionnelles. Il a ajouté que les deux phénomènes se nourrissent mutuellement et que c’est à la base qu’il faut les combattre.
A son tour, le président nigérien Mohamed Bazoum, a remercié ses interlocuteurs américains pour les efforts et l’excellence de leur aide militaire. Il a profité de l’occasion pour demander de l’aide afin d’assurer le financement de l’éducation des jeunes notamment des jeunes filles.
Le secrétaire d’État américain Anthony Blinken a rassuré que les besoins de sécurité de leurs partenaires seront aussi assumés en un laps de temps.
Vignon Justin ADANDE