L’ancien ministre Alassane Tigri, membre du parti « Les Démocrates », reçu sur la chaine Golfe TV Africa ambitionne que sa formation politique compte bien diriger ce pays en participant aux élections législatives de 2023. « Mieux, le parti est déjà prêt pour affronter cette compétition. » Pour cet acteur politique de l’opposition, le pays a intérêt que l’opposition soit parmi les membres de la 9ème législature.
L’homme parlant de la situation économique du pays montre leurs importances aux législatives prochaines en pointant du doigt la réaction des centrales syndicales qui longtemps restés silencieux, sont finalement sortis de leur hivernage pour marcher. « La cherté actuelle de la vie qui a contraint les syndicats silencieux jusque-là à faire des meetings de protestation alors que les représentants du peuple ne se sont jamais préoccupés de la question. » Il affirme que « s’il y avait des opposants véritables dans cette assemblée nationale, ils seraient déjà montés au créneau pour interpeller le gouvernement sur la situation et sur la souffrance des populations en faisant des propositions au gouvernement. »
Alassane Tigri, membre fondateur du parti « Les Démocrates » ne cache pas ses inquiétudes quant à la participation des opposants à la future compétition électorale au Bénin. Il fait comprendre qu’il a toujours été contre une Assemblée monocolore, car ce n’est pas la vocation normale d’une Assemblée « puisque l’Assemblée est là pour voter des lois et pour contrôler l’action gouvernementale. Si le gouvernement se confond à l’Assemblée, allez-y voir. » S’indigne l’opposant.
Pour rappel, les législative de 2019 se sont déroulées sans l’opposition faute de certificat de conformité apparu lors du processus de validation des partis politique conforment aux nouveaux textes du système partisan.
G.A