J’étais hier à mes cours de renforcement de capacité niveau 3ème dans un collège de la place en cours du soir. Subitement notre professeur, aux environs de deux heures du matin, qui nous entretenait sur les grands animaux, a sorti le thème : Ours mal léché.
Je demande à ma voisine de table, c’est quoi ce gros français. Elle me dit, c’est toi Takou. Mais puis que je ne connaissais rien à ce français, j’ai même fait un clin d’œil amoureux à la fille.
Arrivé à la maison, les portables étant interdits aux cours, j’ai tapé le groupe de mots sur Google et j’ai vu la photo de Vital et moi. Depuis je continue de pleurer. Lol
Pour revenir à la preuve de l’aigreur et la rancune de mon frère jumeau qui a consacré sa page à passer l’intégralité d’une lettre ouverte simplement parce c’est mon nom qui est cité, j’aimerais éclairer la lanterne de tous.
L’affaire est simple. J’ai acquis une parcelle auprès des héritiers Doufodji lesquels sont détenteurs d’une décision de justice qui fonde leur titre de propriété en l’occurrence un arrêt de la cour d’appel. Cet arrêt n’a même pas fait objet d’un pourvoi par leurs contradicteurs. Ce qui veut dire que la décision est définitive puisqu’ils avaient en leur possession, une attestation de non pourvoi.
Mieux la parcelle que j’ai achetée suivant le plan de l’expertise judiciaire déportée sur le domaine, précise bien que cette parcelle relève bien du périmètre de cette décision.
J’ai payé et j’ai commencé une construction quand une dame vient avec ses conventions pour me signifier que c’est la parcelle de sa maman. Avant elle, c’était son grand frère. Mais lui, dès qu’il a vu la décision de justice, il voulait enlever la plaque de leur maman quand je le lui ai interdit. J’ai exigé que ça soit un huissier de justice qui enlève la plaque.
Mais puisque sa sœur elle ne comprend rien à une décision de justice, elle me demande de lui fournir mes conventions. Je lui ai dit détenir mes soupçons de propriété des héritiers Doufodji qui m’ont vendu cette parcelle.
Elle a aussitôt envoyé des bandits chasser les maçons du chantier. Puis, je reçois une convocation du commissariat du 12ème pour me prêter à leur question. Mais entre-temps le parquet de Cotonou m’a interdit l’accès à la parcelle le temps de voir clair dans cette affaire.
Au tribunal, mes vendeurs ont montré au parquet la décision de justice, l’expertise judiciaire qui confirme que la parcelle que j’ai achetée fait bien partie du domaine objet de cette décision de justice.
La dame me demande de lui montrer mes conventions. Le parquet lui rappelle que je détiens mes soupçons de propriété de mes vendeurs ici présents et qu’elle peut saisir un juge compétent pour demander l’arrêt des travaux.
Mais comme elle avait déjà saisi la justice contre les Doufodji dans la même affaire qui est déjà mise en délibéré, on lui a dit d’attendre le verdict.
Voilà mon crime. Et voilà l’affaire. Le » volaire » de Takou à volé sa parcelle et Talon doit me jeter en prison. Et c’est son cri de détresse que mon frère jumeau Vital Panou qui n’a pas fini de digérer la petite blague qu’on a faite récemment, trouve une aubaine en or pour se venger. Seulement qu’il n’est plus lucide. Il aurait tout compris à la lecture de la lettre de la dame.
Mais je comprends mon frère. Il est grincheux. Lui vit difficilement chez les Blancs. Moi, au pays je ne devrais pas me procurer une parcelle sous cette Rupture qui nous affame tous. Mais il oublie que je travaille.