La corruption continue de faire son petit bonhomme de chemin dans l’administration béninoise, en dépit des multiples stratégies de riposte mises en place par les gouvernants. En vue d’amoindrir le poids de l’impunité sur les finances publiques, le gouvernement a trouvé juste l’adoption d’une mesure drastique pour la détection des actes répréhensibles.
Ainsi, en séance hebdomadaire le 19 janvier 2022, le gouvernement a marqué son accord pour la mise en place, à la présidence de la république, d’un dispositif central de recueil de plaintes et/ou de dénonciations à l’encontre de tout agent public, sans distinction aucune. La gestion de cette cellule d’analyse des plaintes a été placée sous la présidence de Pascal Irénée Koukpaki.
Outre le ministre d’Etat et secrétaire général à la présidence de la République, Pascal Irénée Koupaki et le coordonnateur du bureau d’analyse et d’investigations, Johannes Dagnon, le comité de supervision de la cellule d’analyse des plaintes et dénonciation est composé des personnalités ci-après:
Le secrétaire général adjoint et porte parole du gouvernement, Léandre Wilfried Houngbédji, le secrétaire général adjoint de la présidence de la République Nounagnon Aristide Djidjoho, le coordonnateur de la cellule juridique de la présidence de la République Claude Cocou Olympio.
Notons que la cellule d’analyse et de traitement des plaintes et dénonciations installée à la présidence de la république est un dispositif de lutte contre la corruption. Elle est investie de plusieurs mission dans le cadre de la lutte contre la corruption et la mauvaise gouvernance.
Sa mission est entre autres:
analyser les plaintes et dénonciations ainsi que les éléments de preuve fournis par les plaignants ou dénonciateurs ;
inciter les citoyens à surveiller la reddition des comptes par les personnes investies d’une parcelle de responsabilité ;
mettre en place un mécanisme renforcé d’investigation sur les cas présumés de corruption ;
proposer les modalités de poursuite pour chaque cas ;
renseigner sur les suites données aux plaintes et dénonciations avérées.
Brunelle TCHOBO