« La route du développement passe-t-elle vraiment par le développement de la route en Afrique ? » Telle est la question que pose le journaliste de Deeman Radio à Parakou, Souleymane Gbasside après avoir constaté l’état du pont de franchissement à Yerumaru » à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau de Tourou dans la commune de Parakou. Si les populations de Yerumaru en sont venues à ériger cette fortune, c’est dans le souci de rester toujours connectées aux autres, d’avoir une ouverture sur le reste du monde et surtout de pouvoir accéder aux opportunités que leur offre la ville. Voilà en quelque sorte ce qui pourrait avoir motivé ces populations à se serrer les coudes pour ériger ce pont en attendant que les autorités locales, municipales et gouvernementales ne puissent venir à leur secours.
En d’autres termes, ce poste du confrère Souleymane Gbasside sur sa page Facebook, est un cri d’alerte afin que ce qui doit être fait soit, dans le but de sauver des vies de ce village. Alors, vivement que son appel soit entendu pour le bonheur des populations de Yerumaru et que Parakou puisse continuer à être approvisionné par son grenier.
Le post de Souleymane Gbasside
Le Bénin profond, ce n’est pas seulement que Ségbana, Boukoumbé, Karimama ou consorts. Mais, c’est également à côté, « Yerumaru » à une quinzaine de kilomètres à vol d’oiseau de Tourou dans la commune de Parakou, frontalier à celle de Tchaourou. Le cours d’eau est infranchissable en période de crue si ce n’est par ce « piège à homme ». Alors que la zone représente le grenier de la ville de Parakou. La route du développement passe t-elle vraiment par le développement de la route en Afrique ?