Les quatre policiers mis en cause pour le tabassage de Michel Zecler à Paris ont été mis en examen dans la nuit du 29 au 30 novembre et deux d’entre eux ont été écroués. Cette affaire électrise le débat en France autour des violences policières et de la loi « sécurité globale ».
Parmi ces quatre policiers mis en examen par un juge d’instruction, trois l’ont été pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique » et « faux en écriture publique ». Deux d’entre eux ont été écroués, tandis que les deux autres ont été placés sous contrôle judiciaire.
Ce sont les trois policiers au cœur de la vidéo de Loopsider dévoilée jeudi 26 novembre qui a fait scandale et provoqué la « honte » du chef de l’État Emmanuel Macron, alors que l’Élysée a appelé Michel Zecler ce samedi.
Le policier soupçonné d’avoir jeté la grenade lacrymogène dans le studio de musique parisien où s’est produite l’agression a, lui, été mis en examen principalement pour des « violences volontaires » sur Michel Zecler et sur les neuf jeunes qui se trouvaient dans le sous-sol du studio.
Le parquet avait requis la détention provisoire pour les trois premiers et un contrôle judiciaire pour le quatrième, mais le juge des libertés et de la détention en a écroué deux, le brigadier et le gardien de la paix, et laissé deux autres sous contrôle judiciaire.
(Et avec agences)