Dans le cadre de la campagne nationale de sensibilisation des populations sur la conjoncture économique, une délégation gouvernementale s’est rendue à la rencontre des populations du onzième arrondissement de Cotonou. Sous la houlette de la ministre chargée des affaires sociales et de la microfinance, Véronique Tognifodé, ce rendez-vous s’est tenu ce mardi 17 mai 2022, dans les locaux de l’hôtel Bénin Atlantique beach de Cotonou.
Conduite sur les lieux par le maire de Cotonou, Luc Sètondji Atrokpo et le préfet Alain Orounla, la délégation du gouvernement était composée de la ministre des affaires sociales et son homologue de la décentralisation, du directeur général de la douane, de la représentante de la ministre des industries et du commerce, du député Patrice Nobimé et de nombreuses autres personnalités. Afin d’éclairer la lanterne des populations de Cotonou, Véronique Tognifodé a expliqué de long en large les causes de la cherté de la vie dans le monde. Elle a abordé entre autres, l’avènement de la pandémie du Covid-19, la guerre entre l’Ukraine et la Russie et la multiplication des attaques terroristes dans les pays africains.
Elle n’a pas manqué de rappeler les différentes mesures d’anticipation prises par le gouvernement de la rupture depuis l’arrivée de la crise sanitaire. Il s’agit de la non fermeture des marchés et frontières du Bénin, et du soutien aux artisans par une aide financière de trois mois. Toujours préoccupé par le bien-être de ses nobles citoyens, le gouvernement béninois a subventionné les produits de grande consommation, ainsi que les engrais et intrants agricoles, afin de promouvoir la production agricole nationale. À toutes ces mesures s’ajoutent le fonctionnement des cantines scolaires et le microcrédit mis en place pour soutenir les commerçants.
Promouvoir au Bénin la production et l’utilisation des engrais naturels, une forte production agricole, et la consommation locale, ce sont les solutions trouvées par l’assise, afin de surmonter cette crise. Pour amoindrir les effets de la pénurie ou cherté des produits provenant de l’extérieur, le député Patrice Nobimé invite au retour et à la valorisation de nos richesses culinaires. Dans ces circonstances, le ministre de la décentralisation Raphaël Akotègnon a profité pour expliquer aux populations, le projet des grandes plantations contenu dans le PAG2, que le président de la république s’en presse à concrétiser.
Par ailleurs, la ministre des affaires sociales a encouragé les citoyens à réaliser chacun chez lui, un petit jardin de cultures vivrières, car une seule hirondelle ne fait pas le printemps. Elle n’a pas caché sa joie, quant à la sortie massive des populations et leur ouverture d’esprit pour un échange si fructueux.
Brunelle TCHOBO