Notre site qui a découvert par le biais de l’interpellation par la police judiciaire du sieur Viahoudé Daniel hier, les grosses malversations foncières à Suprem Planurba a évoqué la présence dans le dossier, du nom d’un ministre de l’actuel gouvernement du président Talon.
Très déçu de cette insinuation alors que lui-même a été victime de la première version de cette structure qu’il a créée avec un ancien partenaire, le collaborateur du président Talon nous a appelés pour faire remarquer son amertume. Preuves à l’appui, il nous a démontré qu’il répondait du Planurba au début. Mais pas du Suprem Planurba. Ayant été victime de son partenaire d’hier qu’il a quitté à la suite d’un procès en sa faveur, c’est bien après lui que Planurba est devenu Suprem Planurba.
Il n’est donc plus rien dans cette nouvelle version de cette société. Car c’est depuis même 15 ans que le ministre a rompu avec cette structure.
Aussi la rédaction du site de votre journal présente-t-il ses sincères excuses au ministère et lui réitère sa disponibilité à continuer cette clarification. Notons aussi le style très fraternel du ministre qui nous a amicalement contactés sans verser dans la tradition classique de menaces. Ceci témoigne de son amour pour la liberté de la presse et sa totale disponibilité à lutter contre toutes sortes de fraudes.
Au demeurant, il se peut bien que ce soit le seul Viahoudé Daniel qui tire toutes les ficelles de fraudes et de magouilles dans cette structure et les responsables pourraient bien être des victimes de sa ruse malveillante.
Aboubakar TAKOU