24h après son audience avec le président de la république Patrice Talon et le président de l’Assemblée nationale Louis Vlavonou, Jospeh Fifamé Djogbénou est désormais ancien président de la cour constitutionnelle du Bénin. Il l’a fait savoir à travers une lettre de démission qu’il a remise de mains propres au vice-président de l’institution.
C’est une surprise étonnante. Mais que cache cette démission ? A première vue, les législatives de 2023 qui se profilent à l’horizon peuvent être une première hypothèse où l’ancien avocat du Président Talon dans les moments chauds de sa guéguerre avec l’ancien président Boni Yayi devra se porter candidat pour briguer à la tête de l’institution parlementaire. Et pour fonder cette hypothèse, la visite 24h plutôt entre en ligne de mire des bénédictions de l’actuel président Louis Vlavonou.
L’autre hypothèse, c’est la carte joker à jouer du président Talon pour sa propre succession en 2026 pour assurer ses arrières peut-être. Pour le moment, même si rien n’a filtré des différentes audiences, l’on est tenté d’y porter quelques jugements.
Nul ne doute aujourd’hui de l’amitié entre Djogbénou et Talon. C’est le bois et l’écorce où on n’arrive pas à connaître le lien fort qui les unit. Même s’il y a d’autres noms comme Lionel Zinsou, Romuald Wadagni qui sont cités comme probables successeurs de l’actuel locataire du palais de la marina, la piste Djogbénou est non négligeable et cette démission serait une confirmation.
Nous y reviendrons pour plus de détails dans les prochaines parutions
Hilbert EDAH