Il faut couper la tête du serpent pour être sûr de l’avoir tué, dit-on. Mais le laisser parce qu’apparemment inerte ou amorphe et croire qu’on est hors de danger, c’est mal connaitre l’animal. Et c’est ce qui est de la traque menée par le gouvernement pour la collecte illégale de l’épargne dénommée « adogbè ». Un système auquel le gouvernement a déclaré la guerre à travers l’arrêté 2022-538/Mef/Misp/Dc/Dg-Anssfd/Dga/Dar/Cm du 4 mars 2022, qui dit en son article premier qu’ « il est interdit sur toute l’étendue du territoire national, l’activité de la collecte illégale de l’épargne dénommée « adogbè » ou toutes autres formes ou appellations du genre. »
Avec cet arrêté, beaucoup de structures ont fermé ou essayé de se conformer pour ne pas subir les rigueurs de la loi. Du côté de Tiens où on réussit à surmonter les obstacles dressés sur le chemin, à traverser le tsunami scandale ICC service, on voit encore le diable à ses trousses alors qu’on ferme les yeux sur d’autres. En effet, ce système qui amène les adhérents à acheter un certain nombre de produits biosciences à usage quotidien pour devenir membre, mérite de nos autorités une surveillance de tous les instants car c’est une collecte d’argent qui ne dit pas son nom, du ‘’adogbé vrai vrai’’ parce que les gains dans l’évolution qu’on ventile aux adhérents est comme un appât tendu.
Avec un message du genre : « Chaque année, Longrich accorde à ses distributeurs des voyages vers diverses destinations: Chine, USA, Afrique du Sud, Macao et Dubaï. Vous ne déboursez rien comme argent pour ce merveilleux séjour dans un hôtel 5 étoiles. Incroyable !!!! » Qui résistera.
Mais, une chose est sûre le découragement est là. Les voix commencent à s’élever. Et nous reviendrons sur ces plaintes.