J’ai toujours eu du plaisir à enquiquiner le patriarche Bruno Amoussou. Taper un peu sur les nerfs de ma tante Chabi Talata que j’avais même entre-temps oubliée. La réplique de mon jeune frère me rappelle qu’il y a un chantier inachevé à ce niveau-là.
Djogbénou est mon fofo chéri ; ma folie à moi a de l’élégance et des limites. Sa présidence m’oblige à une certaine rectitude à l’endroit de l’Up et même de sa nouvelle version qui du reste me révèle un autre ami, un autre tonton, pépé Adrien Houngbédji.
Mais je n’alignais pas des injures contre ceux que j’attaquais. Je condamnais certaines de leurs positions. J’avais souvent contre eux, une posture de journaliste engagé, partisan. Mais je ne pouvais jamais insulter pépé Amoussou encore moins le choix du président Talon pour être notre vice-présidente.
C’est le côté faiblement cousu d’injures des chroniques que tout le monde désavoue. Il faut attaquer. Très dur même. Mais il faut pouvoir le faire sans injurier. C’est toute la différence entre les deux écoles.
Mais je laisserai nos aimables lecteurs juger la différence. Déjà que je ne dirai pas que le président Talon n’est pas mon PROTÉGÉ. C’est trop prétentieux de le dire. D’ailleurs, toi tu ne t’étais jamais pris à la grosse plume du FRÈRE HOUNVI. Tu sais contre qui tu orientes tes injures pour dire défendre le président. Des gens qui n’ont pas ton temps. Mais un FRÈRE HOUNVI t’aurait mis en pièces détachées. Lol ! Aussi, les protecteurs de Patrice Talon se distinguent-ils par leur classe et les chaussures aux pieds. Je veux dire simplement qu’ils sont mieux logés que toi et moi. On sent au moins qu’ils sont des moines même si l’habit ne fait pas le moine.
Il en est de même chez les défenseurs de l’institution Up. Mais quand on s’acharne à créer plus de problèmes à ce qu’on dit défendre, le protégé ne vous regarde même plus s’il ne vous affame, une autre façon de dire : toi, soigne un peu ton mode de défense !!!
C’est de ça qu’il s’agit, jeune frère. Parlant de la photo, je ne trouve pas d’inconvénient à illustrer mon texte par la mienne ou par la tienne. C’était l’une ou l’autre. La vieillesse étant un naufrage, je commence par faire vieux pour sortir mes photos.
Quant à notre grand Vital Panou. Notre fofo avait juste cherché son petit frère. Mais on est déjà devenu frères. Je lui en veux maintenant juste parce qu’il n’a pas partagé avec le jumeau que je suis sa recette de soigner sa silhouette. Il est devenu beau et m’a laissé dans mes graisses. Je suis jaloux de lui now.
Voilà, jeune frère, ce que je te disais. Change de méthode et tu seras aimé même enquiquineur endiablé.