(Le ministre Hêhomey et la mairie de N’dali interpellés)
Ce lundi 19 septembre 2022 a été la date de reprise des classes sur toute l’étendue du territoire national. Une sensation pour enseignants, élèves de se retrouver à nouveau entre amis et collègues mais ce ne sera pas le cas partout à cause de certaines écoles inondées ou des pistes et routes d’accès pour se rendre dans les écoles sont impraticables pour raisons de pluies diluviennes qui s’abattent sur certaines régions du pays.
Le cas le plus alarmant qui interpelle la conscience est celui de la route Parakou- Guinagourou- Pèrèrè à la hauteur du village de Atagara où l’eau a emporté le pont et Gbégourou dans la commune de N’dali, coupé du reste du monde de particulier et d’autres comme vous pouvez le voir à travers les images.
Et les premières victimes sont les enseignants et élèves qui pour se rendre tôt ce matin dans leurs écoles respectives souffrent le martyr.
Un écolier du cours d’initiation (CI) ou du primaire en général comme un élève de la 6ème peut-il braver ces cours d’eaux pour se rendre à l’école ?
Urgence de réparer les routes difficile d’accès.
En ce début d’année scolaire où ces situations déplorables se posent, le gouvernement de la rupture devra prendre le taureau par les cornes et sauver vite les meubles avant qu’il ne soit trop tard pour ces acteurs de l’école béninoise qui sont entre la vie et la mort chaque jour vu les risques qu’ils courent au quotidien.
Devant cette urgence, le ministre des transports doit dépêcher ses équipes techniques pour vite corriger cette situation afin de permettre aux acteurs de l’école béninoise de pouvoir vaquer à leurs occupations. Mais avant tout, les autorités municipales de N’dali doivent rapidement trouver une solution.
Hilbert EDAH
