En marge à la célébration du 8ème anniversaire de la campagne Ibelong #j’existe, Amnesty international a tenu le vendredi 04 Novembre 2022 une conférence de presse au Chant d’oiseau de Cotonou. Objectif, participer à l’éradication de l’apatridie au Bénin, mais aussi, attirer l’attention des pouvoirs publics et civils. Car cette situation connaît une expansion considérable.
Et pour que le message passe, une caravane a été au menu de cette activité. Elle s’est déroulée du carrefour UNAFRICA avec pour point de chute la direction de l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP). au cœur des echanges de cette conférence de presse, les sujets sur la signification de l’apatridie, ses causes et les différentes actions menées puis celles à venir à bout de l’apatridie. Pour poser le diagnostic sur l’apatridie, Dieu-donné DAGBETO, Directeur exécutif de Amnesty international Benin a déclaré : « Les apatrides sont des personnes qui n’arrivent pas à accéder à leur droit, accéder à l’emploi, à l’éducation ainsi qu’à des soins de santé appropriés » avant d’ajouter que « la plupart du temps, les personnes apatrides n’ont ni une carte d’identité, ni passeport, ni un acte de naissance… ».
À partir de ce moment, le droit du sol, avoir une nationalité est important pour tout citoyen. C’est ainsi que trouvant noble cette cause, les responsables de l’Anip sont dans la danse pour l’atteinte des différents buts visés. Komi AKAKPO renchérit qu’il faut « avoir un acte de naissance pour bénéficier d’une nationalité ». Par ailleurs, les membres de Amnesty international espèrent dans les jours à venir plusieurs actions des autorités. Il s’agit entre autres du vote du nouveau code de nationalité en république du Bénin, de la multiplication des actions de sensibilisation dans tout le pays et ce dans différentes langues. Cette initiative intervient après l’étape de Ouidah, Djougou et Parakou.
Kevin da-SILVA