(Gérard BASSALET, directeur du centre culturel OUADADA évoque le bien-fondé de cette activité dédiée au festival Porto-Nomad)
En tant que directeur du centre culturel Ouadada, que pouvez-vous nous dire de l’activité de vernissage qui se déroule en ce moment dans le centre actuellement ?
Gérard Bassalet : « Aujourd’hui nous accueillons l’artiste Marion Rivolier, c’est une artiste, elle a travaillé dans la cadre de la restitution des biens culturels du Bénin elle a assuré la scénographie avec son équipe dans le cadre de l’exposition qui a eu lieu au palais de la présidence. Une exposition qui prend en compte une partie des biens qui ont été restitués et la partie contemporaine. Elle a travaillé également avec son équipe dans le cadre de la restauration du musée de Ouidah et elle a aussi en charge dans le cadre du musée international de vodou de Porto-Novo que le gouvernement souhaite réaliser dans la capitale du Bénin les activités de scénographie C’est une artiste voyageuse. Elle a réalisé des carnets de voyages. Elle a travaillé sur justement les différentes étapes qu’elle a vécues sur la restitution des biens culturels du Bénin. C’est cet ensemble de création des produits qu’elle présente aujourd’hui au centre culturel OUADADA dans le cadre du festival Porto-Nomad puisque ce festival invite les différents voyageurs du monde à partager leurs expériences ».
Comment s’est le mariage entre Ouadada et Marion Rivolier ?
Gérard Bassalet : Nous nous sommes très contents parce que vous savez c’est un évènement. Cette restitution des biens est une première dans l’histoire de l’humanité. C’est important de savoir tout ce qui s’est passé autour de cette restitution. Il y a énormément de choses qui nous échappent. Il y a énormément de choses qui se sont déroulées autour de cette restitution. Eh bien, nous sommes toujours assoiffés d’informations pour comprendre comment ça s’est passé, les coulisses et même de toute l’organisation. Une artiste qui nous donne son regard, c’est toujours très intéressant pour nous. C’est pour cela que nous avons voulu partager cela avec le public béninois en général et les Porto-noviens en particulier. Donc, elle est en exposition à OUADADA… J’invite le public à découvrir une autre facette dédiée à la restitution des biens culturels du Bénin. C’est une artiste que j’apprécie énormément. Elle est très simple, elle a organisé un atelier au village de JPN et les gens sont venus de Cotonou pour participer aux ateliers. je suis très content de rencontrer Marion Rivolier ».
Interview réalisée par Ernest Latoundji