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Société

Peine purgée dans le cadre du dossier Tiens Ds-Com : Qui empêche les relaxés de recouvrer leur liberté ?

(Talon doit sévir contre ceux qui veulent ternir l’image du pays)

Alors qu’on croyait le Dossier Tiens Ds-Com définitivement fermé le 29 janvier 2023 avec les deux détenus dont un membre de Tiens DS-COM ayant écopé d’une condamnation de 6 mois ferme et 6 mois avec sursis qui expirait à cette date, c’est à un rebondissement qu’on a assisté. Ils ont été enlevés, et sont gardés à la BEF depuis contre toute règle de droit en la matière. 

Et depuis le 29 janvier 2023 à ce jour, ils sont détenus sans qu’on ne sache encore les réelles motivations de cet abus de certains agents de la BEF plus royalistes que le roi. Car à voir la décision de la Criet du mardi 24 janvier 2023, on peut dit que les chefs d’accusation contre la société Tiens Ds-Com ont fondu comme du beurre au soleil au regard de tout ce qui se disait depuis le début de cette affaire.

Que savoir du Dossier Tiens Ds-Com ?

Tout a commencé le 21 juillet 2022 avec l’interpellation par les éléments de la Brigade Économique et Financière (BEF) de plusieurs membres de la société TIENS DS-COM. Ce qui est devenu une longue procédure étendue sur  6 mois pour ces membres déposés et répartis dans les maisons d’arrêt de Porto-Novo et de Missérété. Et dans de pareilles situations, ça devient un sujet d’intérêt pour les médias qui s’y adonnent à cœur joie en échafaudant des chefs d’accusation par-ci par-là.

Mais à l’audience du mardi 24 janvier 2023, c’est la relaxe pure et simple pour 08 des détenus, membres de TIENS DS-COM, qui a été prononcé par la CRIET. Ce qui du coup faisait fondre comme du beurre au soleil les poursuites pour escroquerie, blanchiment d’argent et appel à l’épargne publique. Des chefs d’accusation que l’on brandissait croyant pouvoir enterrer vivant la société Tiens DS-COM. Et ce sont seulement deux des détenus dont un membre de Tiens DS-COM qui a écopé d’une condamnation de 6 mois ferme et 6 mois avec sursis qui expire le 29 janvier 2023. Et de l’autre , cela implique une libération immédiate des détenus ayant obtenu la décision de relaxe pure et simple. Malheureusement, ce n’est pas ce qui a été obtenu puisque de 24 au 30 janvier, ils ont été détenus, sans raison, de façon arbitraire sur toute la période. Un abus sans nul autre pareil.

Mieux, c’est le dimanche 29 janvier 2023, date de sa libération, qu’un des détenus condamnés à une peine d’emprisonnement ferme de 6 mois, a appris que le parquet a interjeté appel, avec à l’appui une convocation pour le lundi 30 janvier. Un rebondissement qui va à l’encontre des règles de droit et contre la loi qui exigent l’exécution immédiate de la décision de justice, même en cas d’appel. 

Mais ici, on a tout rangé au placard pour faire ce qu’on veut s’il y avait une raison à maintenir ces citoyens afin que l’image de Tiens Ds-Com soit ternie. Donc, au lieu d’être libérés, ces justiciables ont été présentés menottés le lundi 30 janvier 2023 au jury d’appel. En d’autres, des citoyens qui viennent de passer six (06) mois en prison et qu’une décision de justice libère, sont abusivement maintenus dans les liens de la détention.

 Une république dans la république de Talon ?

C’est le respect du droit et des lois de la république qui est le socle de la vitalité d’un Etat. Sans ce préalable aujourd’hui foulé allègrement aux pieds, on plonge dans une République bananière. Ce que le président Talon doit vite arrêter en mettant de l’ordre dans le désordre qui s’observe dans la gestion du dossier Tiens Ds-Com où certains ne veulent pas à tout prix que ce dossier soit définitivement bouclé.

C’est pourquoi les avocats de TIENS et de  DS-COM protestent et font de leur libération un préalable, conformément au droit et à la loi  avec ce fait aggravé du mardi 31 janvier 2023, des prévenus devant être libéré après les formalités de leur libération effectuées, ont été enlevés, séquestrés et sont gardés à la BEF jusqu’à ce jour. Impossible pour eux après 6 mois de retrouver leur famille. Dans quel pays sommes-nous ?

Qui a intérêt à ainsi opprimer ces citoyens, justiciables qui ont été purement et simplement relaxés des chefs d’accusation les plus rocambolesques portés par un réquisitoire d’un incompréhensible accablement: escroquerie, appel à l’épargne publique, évasion fiscale ? Pourquoi cette implication de la BEF alors que la cour la plus crainte du pays, la Criet a déjà vidé le dossier ? 

Une situation amène à comprendre cette main du  président Talon contre les hommes en robe noir avec la révocation de certains. Car si ceux qui doivent dire le droit ne le font pas, le pays court à sa perte à moins que le premier magistrat du pays ne prenne les choses en main pour que des gens sans parti pris puissent permettre au citoyen de croire en la justice et la BEF. Les droits des citoyens doivent être respectés. Et ce dossier Tiens Ds-Com doit être l’illustration.

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