(Il ne lui a jamais pris de l’argent pour des autorités béninoises et n’a aucune affinité avec le Ps Mario Mètonou)
Comme on l’avait souligné dans un précédent article, le sieur Ayatodé est en pleine conjecture. Car de l’intégralité de sa vidéo, la seule vérité qui revient et qui peut pousser à revoir son dossier, a trait à sa demande au juge d’un audit de son compte en banque pour situer sa responsabilité.
S’il avait été bien conseillé, cela devrait être autour de cette requête que hélas, le juge n’a pas cru devoir prendre en compte qu’il allait appeler le chef de l’État au secours ou se plaindre à l’inspection judiciaire.
Mais au lieu de tout ça, il a choisi de se griller en cherchant à flétir l’image de certaines autorités du pays. Et le canal choisi ne plaide même pas à credibiliser sa cause. Bien évidemment, on ne peut pas avoir empoisonné ses gardiens, agents de police, pour fuir et attendre du premier magistrat une quelconque attention.
Mais son intervention aura le mérite de sortir de l’ombre le sieur Komi Spéro qui a fait une lumière on ne peut plus claire sur les intentions de Ayatodé.
En effet, selon Komi qui a fait cette vidéo en réplique à Ayatodé, il n’est pas proche du Ps Mario Mètonou pour prétendre quoi que ce soit en son nom. Pas plus qu’il n’a jamais pris de Ayatodé 05 millions au profit du procureur spécial de la Criet, Mario Mètonou.
Par contre, il reconnaît avoir pris 4.000 euros par virement à Ayatodé pendant que lui déposait à son profit à l’hôpital américain de Paris, 16.500 euros comme caution pour son opération.
En résumé, pour faire clair, Ayatodé est bien souffrant comme l’indique toutes les démarches visant à le faire accepter pour des soins de qualité en France. Mais il n’a jamais eu de relation directe avec une autorité du Bénin dans le cadre de son évasion. Mais le fait d’avoir plusieurs identités dont une togolaise où il signe au nom de Sékétéli Akouètè ne donne pas du crédit à son affaire avec les banques avant même qu’on ne parle des accusations qu’il porte contre certaines personnes.
À suivre !
Aboubakar TAKOU