( Les Démocrates étaient prêts à l’élire s’il posait sa candidature )
C’est Talon lui-même qui l’avait encouragé deux années plus tôt, à être candidat en 2016. Il a dépensé tout son argent avant d’être surpris de la volonté de Patrice Talon lui-même de se mettre sur la ligne de départ.
Bien évidemment, Patrice Talon avait constaté que Yayi alors président, avait mis les moyens pour fatiguer le pressenti candidat, en montant ses parents, Théophile Yarou et consorts à le combattre.
Mais quand il a été question que Talon lui-même se présente, le général Gbian en homme de parole qui s’est senti trahi ne s’en est pas caché pour le montrer à Talon à qui il a refusé la requête de le suivre au premier tour comme un certain Joseph Djogbénou.
Il faut savoir que Gbian est un Bariba. Un homme d’honneur qui ne plie pas l’échine face au diktat d’un homme fut-il plus fort que lui. Lui qui venait de tenir tête à Yayi. Et ce fut son crime que Patrice Talon élu, malgré qu’il l’a rejoint au deuxième tour comme tous les autres, n’a pas pardonné.
À la 7ème législature, il a fait partie des députés qui ont fait échouer le plan de Yayi de faire élire, Komi Koutché contre Adrien Houngbédji, le plan de Talon.
À la 8ème législature, alors que tout le monde l’attendait pour occuper le perchoir pour donner une certaine belle coloration à la géopolitique ( contre un président du sud, un président du parlement du nord), Talon choisit pour le fallacieux prétexte que l’Up avait la majorité, Louis Vlavonou.
Alors qu’il n’a rien gagné dans cette rupture, puisqu’il aura fallu que madame Talata, première vice-présidente de l’Assemblée accède au poste de vice-présidente de la république pour qu’on lui fasse le clin d’œil de le positionner à la place de la dame. Tout le monde l’attendait aujourd’hui malgré la supériorité numérique de l’Up-Le Renouveau sur le Br, au perchoir. Mais c’était sans comprendre qu’il avait comme on le dit chez nous, « déféqué sur celui du président Talon ».
Gbian qui lui avait désobéi plus de 06 ans plus tôt, ne gagnera rien de consistant de lui. Aucun de ses enfants non plus. Une rancune tenasse que le député aurait dû prendre en compte pour accéder à la proposition des élus Démocrates de le porter au perchoir s’il l’accepte et que les Br le soutenait.
Plusieurs personnes l’ont contacté à ce sujet. Mais le très naïf par éducation et par bonne foi croyait toujours en la magie de bonne distribution des cartes pour être le choix de Talon qui devrait penser aux chances de son successeur en 2026.
Maintenant que l’aire culturelle Baatonu sait maintenant qu’ils n’existent en réalité pour Talon comme de simples HOUES pour cultiver son coton, gare à eux s’ils s’évertuent à refaire du soja,. Mais ils savent maintenant quel accueil réservé à sa succession en 2026.
Car, tout porte à croire maintenant que le septentrion dans la tête du président Talon n’est qu’une vaste étendue de terre avec une immense population de HOUES pour la culture de son coton. Pas plus.
Aboubakar Takou